Les latrines
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Messieurs, ne le prenez pas mal. Juste une petite mise au point ici sur un mode humoristique. Les toilettes des hommes sont en général repoussantes et indignes de notre civilisation prétendument avancée, et ce, en plusieurs endroits d'Occident. Mais je limiterai mes commentaires au Québec.
Proche de la nature
Les Chinois vont donner des cours de savoir-vivre à tous les élèves dès l'an prochain. Si Mao Zedong est bel et bien mort, la capacité du peuple à régler ses problèmes, les petits comme les grands, est toujours inscrite dans leur code génétique. Quand ils s'attaquent à un problème, ils te le règlent à coup de décrets que chacun est mieux de respecter ! À l'approche des Jeux olympiques, les autorités chinoises avaient demandé aux citoyens de cesser de se racler la gorge et de cracher par terre à tout moment. Chez nous, rares sont les gens qui ont recours au crachat «public». C'est très mal vu.
En revanche, l'usage que l'on fait des toilettes publiques masculines dans ce pays est pitoyable et fait craindre le pire pour l'avenir de notre civilisation (oh ! ne prenez pas tout au sérieux !). En effet, de nombreux hommes se comportent comme s'ils étaient les premiers et, surtout, les derniers à utiliser les toilettes publiques ! Peut-être sommes-nous plus proches de la nature ? Peut-être sommes-nous encore plus proches des «bécosses» de bûcherons que des cabinets d'aisance du Ritz ? Peutêtre ne savons-nous tout simplement pas vivre ?
Le fait est que l'on urine n'importe où -lorsqu'il y a des urinoirs juste à côté -dans la cuvette, sur la cuvette, sur le siège, par terre... Un vrai carnage, vous dis-je ! Des animaux ! Et j'en soupçonne même d'avoir un comportement dérogatoire directement proportionnel à leur lieu d'appartenance naturelle. Autrement dit, plus ces hommes viennent de loin, plus ils sont sauvages dans leur comportement. On ne fera pas ça dans sa cour -au bureau, par exemple -, mais dans une station-service entre Montréal et Québec... Je comprends qu'il puisse y avoir des urgences. Dans ce cas, il y a quand même des mesures hygiéniques qu'on peut prendre sans que je sois obligé de vous les expliquer ici.
De drôles de réflexes
Dans de nombreuses toilettes masculines publiques, il y a deux urinoirs et deux cabinets d'aisance. Je comprends qu'on se rabatte sur les cabinets dans les cas d'urgence, avec les précautions d'usage. Mais quand UN seul urinoir est pris ? Pourquoi se réfugier dans un cabinet avec tous les «dangers» que ça représente ? Par pudeur ? Par peur d'un dysfonctionnement urinaire causé par proximité de son prochain ? Que de questions irrésolues ! Pourtant, ça arrive plus souvent qu'on ne le croit.
Peut-être qu'il suffirait d'ins-taller de simples parois entre les urinoirs pour régler ce problème. Cet investissement vaudrait la peine ! Et quand la chasse n'est pas automatique, pourriez-vous aussi la tirer, ne serait-ce qu'avec votre coude, et vous laver les mains après dans tous les cas. Ce serait mieux. C'est un peu dégoûtant lorsque les gens ne le font pas...
Les femmes ?
Je ne connais pas la situation dans les toilettes des femmes. J'ignore si les mêmes problèmes d'hygiène se retrouvent chez elles. Mais je remarque que les files d'attente sont beaucoup plus longues que chez les hommes... Rien n'est parfait !
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