La Ville en guerre contre les plantes envahissantes
MONTRÉAL - Près de 535 000 nouvelles tiges et rejets d'une plante exotique envahissante ont été coupés samedi dans le cadre d'un programme mené par la Ville de Montréal.
La cible visée se nomme «nerprun cathartique», et constitue un réel danger pour le développement des végétaux indigènes, puisqu'elle accapare leurs ressources naturelles.
La coupe intensive du nerprun s'est déroulée dans l'écoterritoire des sommets et flancs du mont Royal, du parc-nature de l'Île-de-la-Visitation et celui du Bois-de-Liesse. Une trentaine de jeunes ont mis la main à la pâte afin de retirer les plantes nuisibles et de les remplacer par 25 espèces d'arbres et arbustes indigènes.
Depuis le projet-pilote amorcé en 2008, plus de 1,7 million de tiges de cette plante indésirable ont été retirées, ce qui représente une biomasse d'environ 402 mètres cubes.
Le programme d'éradication du nerprun se fait en collaboration avec la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement.
«Ce projet, en plus de générer un gain environnemental, cible des finissants du secondaire, un public susceptible de jouer un rôle majeur et à long terme dans la protection des milieux naturels», a souligné par voie de communiqué Marie-Anne Sauvé, directrice générale de la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement.
«Nous parlons souvent de projets pour inciter le développement durable et favoriser la biodiversité dans notre métropole, mais cette action concrète nous permet de poser des gestes terre-à-terre dont les résultats sont visibles», a expliqué Alan De Sousa, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable du développement durable, de l'environnement et des parcs.