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Un défi de taille pour les Canadiennes

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PHOTO COURTOISIE/BASKETBALL CANADA Lizanne Murphy

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LONDRES – Le tournoi olympique de l’équipe canadienne de basketball féminin commencera en force samedi.

 

Les adversaires des Canadiennes seront les Russes, deuxièmes au monde à égalité avec l’Australie.

Les Américaines sont les grandes favorites et tenteront de remporter une cinquième médaille d’or de suite.

Qu’attendent les Canadiennes de leur première compétition olympique depuis 2000?

«Que tout le monde joue son meilleur basketball. Nous sommes des négligés et nous ne voulons pas terminer dans cette position, a expliqué l’arrière Kim Smith, originaire de la Colombie-Britannique. Voyons où cela nous mènera. Si à la fin, nous n’avons aucun regret, nous aurons eu des grands Jeux olympiques.»

Le Canada est classé 11e au monde chez les femmes et a été le dernier pays à se qualifier pour les Jeux. Le 1er juillet, les Canadiennes ont vaincu le Japon (maintenant au 15e rang) 71-63 pour mériter leur qualification.

Selon Smith, le moral de l’équipe est très bon avant le début de la compétition.

«Nous avons développé une vraie chimie lors des deux derniers matchs (du tournoi de qualification olympique) et nous jouons du bon basketball d’équipe.»

Courtnay Pilypaitis, d’Orléans, en Ontario, a inscrit 21 points dans cette victoire sur le Japon et a été nommée joueuse par excellence du tournoi de qualification. Le Canada aura besoin d’une performance semblable pour espérer surprendre les Russes.

«Je me fais une fierté de pouvoir faire un peu de tout sur un terrain de basket. Contre les Japonaises, on avait quelques problèmes à l’attaque, alors j’ai tenté d’en faire un peu plus. Notre offensive est bien équilibrée et tout le monde peut connaître un grand match. C’est ce qui m’est arrivée ce jour-là», a dit avec modestie la joueuse de 24 ans aux racines lituaniennes.

Ce tournoi pourrait être son chant du cygne alors qu’elle rejoindra l’équipe d’entraîneur des Catamounts de l’Université du Vermont, son alma mater.

Pilypaitis affirme être complètement remise de sa troisième commotion cérébrale en carrière qu’elle a subie plutôt cette année.

«Je suis entrée en collision avec une fille de 6 pieds 9 pouces et elle a remporté la bataille, a relaté l’Ontarienne. La commotion m’a fait très peur. J’ai été capable de récupérer et maintenant je me sens bien.»

Aux côtés de la Russie, le Canada fait partie du groupe B en compagnie de l’Australie, du Brésil (sixième au monde), de la France (huitième) et de la Grande-Bretagne (49e).

Le groupe A est formé des États-Unis, de l’Angola (27e), de la Chine (septième), de la Croatie (31e) , de la République tchèque (quatrième) et de la Turquie (21e).

Les deux premières équipes de chaque groupe avancent en quarts de finale, qui débuteront le 7 août.

«Nous sommes dans un groupe très difficile. Cela dit, nous entamons la compétition gonflées à bloc parce que nous venons juste de nous qualifier, a soutenu Teresa Gabriele, 32 ans. Nous sommes à notre sommet et nous transporterons cette énergie aux Olympiques.»

Les joueuses sont à Londres depuis une semaine et ont pu profiter de l’ambiance dans le village des athlètes. L’entraîneuse Alison McNeill a tenté de trouver un juste milieu entre garder en forme ses troupes et leur permettre d’apprécier l’expérience olympique.»

«Notre état d’esprit est bon. Nous formons une véritable équipe», a commenté McNeill.

Les Canadiennes devront utiliser cette qualité au maximum si elles veulent causer une surprise.

 

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