Une campagne de promotion qui rate la cible
Certains journalistes ne l’ont pas trouvé drôle
Coup d'oeil sur cet article
Parlez-en en bien, parlez-en en mal... La campagne de promotion pour le nouvel album d’Anik Jean a donné de nombreuses sueurs froides à plusieurs journalistes qui ne la trouvent vraiment pas drôle aujourd’hui.
Parce que son nouvel album s’appelle Schizophrène et que le premier extrait, Minable, parle d’intimidation, Anik Jean et son équipe ont eu l’idée d’envoyer deux messages anonymes dans lesquels il était écrit «Minable» et «Je n’arrêterai pas», à plusieurs représentants des médias, l’automne dernier.
Certains destinataires ayant reçu les missives à leur domicile personnel, ils ont rapidement cru qu’ils avaient affaire à une personne complètement dérangée. Pas de quoi être rassuré lors d’un automne marqué par des tueries au Métropolis et au Connecticut.
Quelques plaintes auraient même été déposées dans des services de police à Montréal et Québec.
Campagne malhabile
Le petit manège s’est étendu sur plus d’un mois, jusqu’à ce qu’un nouvel envoi, mardi dernier, annonce qu’il s’agissait d’une promotion pour Anik Jean.
Frustrés d’avoir inutilement vécu plusieurs semaines d’angoisse, certains journalistes ont annoncé qu’ils boycotteraient désormais la chanteuse.
Les personnes rejointes par le Journal ont toutes unanimement condamné cette campagne de promotion jugée très malhabile.

goût.»


