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Super Bowl

Sur scène avec Beyoncé au Super Bowl

Kim Gingras
Agence QMI/Marie-Joëlle Parent Kim Gingras

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Dimanche soir, pendant que Beyoncé ­enflammait la scène du ­Superdome de La Nouvelle-Orléans, une Québécoise se trouvait à ses côtés. Kim ­Gingras figurait en effet parmi les 30 danseuses du spectacle de la mi-temps du Super Bowl, regardé par 104 millions d’Américains. Elle vient de ­réaliser le rêve de sa vie.

Dimanche soir, pendant que Beyoncé ­enflammait la scène du ­Superdome de La Nouvelle-Orléans, une Québécoise se trouvait à ses côtés. Kim ­Gingras figurait en effet parmi les 30 danseuses du spectacle de la mi-temps du Super Bowl, regardé par 104 millions d’Américains. Elle vient de ­réaliser le rêve de sa vie.

«Je suis encore sur un nuage, me dit-elle au bout du fil depuis Los ­Angeles. C’est le plus beau moment de ma carrière.»

Kim, 27 ans, est la seule Québécoise qui ait été choisie pour le prestigieux spectacle de 12 minutes, dont on parle encore sans relâche aux États-Unis.

Comme tout le monde, elle a appris que Beyoncé ferait la mi-temps du Super Bowl en voyant la photo promotionnelle de Pepsi. «J’ai lancé mon souhait dans l’univers. J’y ai vraiment cru fort», dit-elle. Elle n’a pas passé d’audition pour le ­spectacle. C’est à travers son agence de Los Angeles qu’elle a obtenu le contrat.

Son ange gardien

Elle a su qu’elle était retenue le 22 décembre dernier. «J’ai crié ­comme une folle quand j’ai appris la nouvelle, mais, tant que je n’ai pas eu mon billet d’avion dans les mains, je n’y croyais pas encore.»

Elle pense que le chorégraphe de Beyoncé, Jaquel Knight (celui qui a créé la célèbre chorégraphie de Single Ladies), a eu un bon mot pour elle. «On a travaillé ensemble ­plusieurs fois et il m’a toujours dit qu’il m’aiderait.»

Elle a dû garder le secret jusqu’à dimanche soir dernier. L’entourage de Beyoncé a fait signer un contrat d’une vingtaine de pages aux ­danseuses, stipulant entre autres qu’elles devaient garder le silence. «Même à ma famille, je n’avais pas le droit d’en parler. Tout le monde ­voulait savoir quelles chansons elle allait faire.»

Le 19 janvier dernier, elle s’est ­envolée pour La Nouvelle-Orléans pour deux semaines intenses de ­répétitions. «C’est vraiment fou comme production. C’est énorme», dit-elle. Outre les 30 danseuses ­principales, 70 autres se sont ­ajoutées lors de la chanson Single Ladies.

Beyoncé, la perfectionniste

«On a pu répéter sur la scène ­plusieurs fois avant. Ça prépare mentalement. Pendant le spectacle, on sent vraiment l’énergie de la ­foule. On avait toutes des oreillettes pour entendre parfaitement la ­musique et la voix de Beyoncé. J’avais l’impression d’être avec ­elle.»

Beyoncé est tout ce que Kim imaginait. «Elle est vraiment gentille. Elle travaille fort. Elle se donne à 100 % tout le temps. C’est l’ultime perfectionniste. Elle aime faire ses échauffements avec nous, sentir notre énergie.»

Son moment préféré demeure le premier jour des répétitions, quand elle a répété la chorégraphie de ­Crazy in Love, la chanson d’ouverture. «J’ai appris cette chorégraphie il y a 10 ans. Je l’ai enseignée. Je l’ai dansée dans les clubs et me voilà en train d’apprendre l’originale aux côtés de Beyoncé. Je capotais.»

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