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Hochelaga

Le mur d’un immeuble à logements s’effondre

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L’un des murs d’un immeuble résidentiel s’est partiellement effondré, samedi, dans le quartier Hochelaga, à Montréal, alors que des travaux d’excavation étaient effectués sur un terrain vague adjacent à l’édifice.

L’incident s’est produit en avant-midi sur la rue Ontario, à l’angle de l'avenue William-David. Les pompiers ont été appelés à intervenir aux environs de 11 h et l’immeuble, qui contient six logements, a dû être évacué.

«[Les travailleurs] étaient en train d’excaver le terrain adjacent et lorsqu’ils sont arrivés tout près de la fondation, ils ont entendu le vacarme, car les briques se sont détachées du parement et la structure s’est affaissée», a expliqué le chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), Martin Farmer. Ce dernier a souligné qu’il n’est pas impossible que la rétrocaveuse ait accroché la fondation ou encore que le fait d’enlever une importante quantité de terre ait déstabilisé la structure du bâtiment.

Il semble que les travaux se déroulaient depuis environ une semaine à cet endroit.

«Les murs, ils brassaient beaucoup. On entendait quand ils piochaient à 8 h du matin» a souligné l’une des résidentes de l’édifice, Fanny Beauchamp, en entrevue à TVA Nouvelles.

«Pour le moment, le bâtiment est stable [...] pour nous c’est sécuritaire, a expliqué le chef aux opérations en début d’après-midi samedi. Une douzaine de personnes ne pourront pas réintégrer leur appartement tant que les experts en immeuble ne se seront pas assurés qu’il n’y a plus de risques d’effondrement.»

Une scène hors du commun

L’incident a causé d’importants dommages à l’extérieur, mais également à l’intérieur des trois logements qui se trouvent du côté ouest, soit là où a eu lieu l’effondrement. «Des fissures se sont créées dans les murs et les planchers. Les portes ne ferment plus», a remarqué le chef aux opérations.

François Guérard, un autre résident de l’immeuble qui se trouvait à l’intérieur lorsque l’effondrement s’est produit, a raconté la scène avec stupéfaction.

«Ma copine est venue me voir pour me dire qu’il y avait beaucoup de roches qui étaient tombées à l’intérieur de la maison [...] j’ai vu que le poêle avait avancé, tout avait reculé dans la maison, a-t-il souligné. Là j’ai dit, “on sort d’ici “. Je suis sorti sur le balcon pour avertir les gars qui creusaient puis quand je suis rentré, tout est tombé en arrière de moi. Ça fait assez peur merci!»

En soirée samedi, Michel Girard, également chef aux opérations du SIM a indiqué que des employés de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) se sont rendus sur les lieux du sinistre en après-midi.

Par ailleurs, le terrain vague où se déroulaient les travaux d’excavation a été «remblayé».

Toujours selon le SIM, des ingénieurs aux travaux publics de la ville de Montréal devraient se rendre sur place, lundi, afin d’effectuer les expertises nécessaires.

Le SIM n’était pas en mesure de préciser la valeur des dommages reliés au sinistre.

Avec la collaboration de Michelle Lamarche

 

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