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La princesse guerrière n’est plus

Maélie, une petite fille de 7 ans, a perdu un combat monstre contre une leucémie très grave

La princesse guerrière n’est plus
Photo Le Journal de Montréal, Pierre-Paul Poulin Après une bataille de plusieurs mois contre la leucémie, Maélie Bourgeois a rendu l’âme hier.

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Une fillette de 7 ans n’a pas survécu aux complications causées par un traitement expérimental après une lutte victorieuse contre la leucémie.

Une fillette de 7 ans n’a pas survécu aux complications causées par un traitement expérimental après une lutte victorieuse contre la leucémie.

«Comme Maé était une fille hors du commun, elle a eu des complications que les docteurs n’avaient jamais vues», expliquent tristement Jonathan Bourgeois et Mélanie Bernier.

Leur fille, Maélie Bourgeois, «la princesse guerrière» comme ses parents la surnommaient, n’a pas remporté l’ultime combat qu’elle a ­entamé aux États-Unis le 9 janvier.

Elle s’était alors rendue avec ses parents au St. Jude Hospital, à Memphis, pour un traitement expérimental contre sa leucémie myéloïde. C’est une maladie grave et rare qui attaque les cellules souches de la moelle osseuse, où les ­cellules sanguines sont créées.

«On ne regrette aucunement d’être venus à Memphis, car comme Maélie, on voulait se battre jusqu’au bout, assurent les parents. Et le St. Jude Hospital était notre dernier espoir pour vaincre la leucémie.»

Après des tests d’admission, elle avait reçu une greffe des cellules souches de sa mère. Puis, les médecins lui avaient injecté des cellules ­appelées NK, destinées à éliminer la maladie.

Gagner, mais à quel prix ?

«Maélie a gagné son combat contre la leucémie, alors on voit que le protocole peut fonctionner, dit M. Bourgeois, ébranlé. Malheureusement, des complications peuvent survenir.»

Maélie s’est alors retrouvée aux soins ­intensifs en raison de complications affectant son foie et ses poumons.

Les cellules greffées avaient attaqué les bonnes cellules des organes vitaux, les endommageant sérieusement.

Les médecins avaient alors plongé Maélie dans le coma pour aider sa guérison.

«Ils ont su guérir le foie, mais malheureusement, les poumons ont subi des dommages irréversibles, précisent les parents. Pour espérer guérir ses complications, les médecins des soins intensifs ont tout tenté: respirateur, oscillateur et drain thoracique.»

Pourtant, rien n’y a fait. La «princesse ­guerrière» a rendu l’âme hier matin, quelques jours après avoir célébré son septième ­anniversaire.

«Des avancés incroyables»

Malgré le triste résultat final, les deux parents sont conscients que le périple de leur fille servira à d’autres enfants dans la même situation.

«La recherche fait des avancées incroyables, lancent-ils. On y était presque. Ici, on voit ­plusieurs enfants qui avaient peu d’espoir de guérir être capables de vaincre cette maladie.»

Pour la suite, l’avenir est encore flou pour les deux parents. Rappelons que Maélie a une petite sœur de 4 ans, Angélie. Ils ne veulent donc pas baisser les bras.

«Nous continuerons comme Maélie l’aurait voulu avec optimisme, car, malgré tout, la vie reste belle», assure difficilement Mme Bernier.

Des funérailles auront lieu au Québec aussitôt que les détails pour le retour seront finalisés.

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