L’avis de Larouche
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Stéphan Larouche connaît bien le Danois Mikkel Kessler et l’Anglais Carl Froch. Il a été dans le coin opposé des deux hommes.
L’entraîneur-chef du groupe InterBox a d’abord accompagné Éric Lucas contre Kessler le 14 janvier 2006 au Danemark, pour ensuite faire de même avec Lucian Bute face à Froch, le 26 mai 2012 en Angleterre.
Il est donc bien placé pour analyser la revanche entre Kessler et Froch, prévue samedi au 02 Arena de Londres, où les titres mondiaux WBA et IBF des super-moyens (168 lb) seront en jeu.
Larouche voit le gladiateur anglais l’emporter, même s’il avait baissé pavillon par décision unanime lors de la première rencontre entre les deux champions, le 24 avril 2010 au Danemark.
«Froch est sur une super lancée et comme le combat est disputé en Angleterre, dans un aréna rempli à craquer de partisans bruyants, tout s’aligne pour qu’il cause une surprise. Une victoire par décision de Froch ne me surprendrait pas», a avancé le fin stratège originaire de Jonquière. «Kessler a connu une bonne séquence lorsqu’il était à son sommet, mais il a vieilli et se fait toucher de plus en plus, a-t-il poursuivi. Il a perdu des plumes depuis sa première défaite, contre Joe Calzaghe. Il a plafonné et il n’aura pas la longévité d’un Bernard Hopkins.»
Premier duel violent
De mon humble avis, le premier face-à-face entre Froch et Kessler a été de loin le meilleur affrontement présenté dans le cadre de la Classique mondiale Super Six, ce tournoi de poids super-moyens présenté par le réseau américain Showtime d’octobre 2009 à décembre 2011. Les deux pugilistes ont échangé beaucoup de cuir lors de cette rencontre et les partisans n’en attendent pas moins lors de la revanche.
«Le premier combat a été excellent et c’était assez serré, a avoué Larouche. Kessler était chez lui et il était favori non seulement pour l’emporter, mais pour contrôler l’affrontement. Froch avait impressionné dans son revers.»
L’homme derrière le succès de Lucian Bute, Leonard Dorin, Éric Lucas et Stéphan Ouellet croit aussi que le bagarreur originaire de Nottingham n’a jamais cessé de progresser.
«Comme je l’ai déjà mentionné, Froch est celui qui s’est le plus amélioré au cours du Super Six, a-t-il déclaré. Il fait les combats qu’il veut faire, à son rythme. Il lance des coups pas orthodoxes que lui seul peut envoyer. Et c’est un vrai morceau de métal.»


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