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Meurtre | Sylvie Laverdière

Meurtre de Sylvie Laverdière : la police cherche toujours le tueur

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MONTRÉAL - Vingt-quatre ans après le crime sordide de Sylvie Laverdière, la Sûreté du Québec (SQ) espère encore coincer son meurtrier, qui depuis que le corps de la victime a été retrouvé dans son appartement de Sainte-Thérèse dans les Laurentides en avril 1989, n'a toujours pas été arrêté.

 

La jeune femme de 24 ans était gérante d'un Nautilus à Rosemère. Quand elle ne s'est pas présentée à son travail en après-midi le 18 avril, ses collègues ont sonné l'alarme.

Sylvie Laverdière a été agressée sexuellement et probablement étranglée, selon Benoît Richard, porte-parole de la SQ. «C'est un crime horrible, son corps a été mutilé», a précisé le policier en entrevue avec l’animateur de l’émission «Le Négociateur», Claude Poirier.

Elle aurait été tuée entre 10 heures du matin - heure à laquelle elle a contacté un proche - et 13 heures. Son portefeuille a été retrouvé peu de temps après à quelques kilomètres de chez elle en bordure de l'autoroute 640.

Poste de commandement

La Division des crimes non résolus du service d'enquêtes spécialisées de la SQ, en collaboration avec la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville, a établi mardi près de l'ancien appartement de la victime un poste de commandement à la recherche de nouvelles informations en lien avec l'homicide de Sylvie Laverdière.

«Nous cherchons à entrer en contact avec des gens qui la connaissaient, qui l'ont côtoyée, qui avaient des relations amicales avec elle ou qui habitaient dans le secteur de la rue Blainville Est où elle demeurait. Nous voulons obtenir d'autres détails sur les événements de 1989, a expliqué l'agent Richard. [...] Peut-être qu'à l'époque quelqu'un a vu quelque chose d'inhabituel.»

Nouvelles expertises

La police a procédé à de nouvelles expertises, notamment sur des objets récupérés dans l'appartement de la victime le jour du meurtre, dont certains qui n'appartenaient pas à Sylvie Laverdière, dans l'espoir que les avancées de la science permettent de resserrer l'étau autour d'un suspect.

À l'époque, des proches de la victime ont été interrogées et du porte-à-porte a aussi été fait, sans «résultats concluants», a dit Benoît Richard.

Pleine de vie

«C'était une belle grande fille, pleine de vie, qui aimait son travail», a soufflé Janine Couturier dont la douleur de la perte de sa fille est toujours aussi vive 24 ans plus tard.

«Je lui ai parlé la veille de son décès. Elle m'avait dit qu'elle viendrait me voir le lendemain matin, mais elle ne s'est jamais présentée», a-t-elle ajouté.

Sylvie Laverdière n'avait pas d'amoureux quand elle a été tuée et ne se sentait pas en danger. «Elle ne m'a jamais mentionné qu'elle a été suivie ou qu'elle avait eu des menaces», a précisé Janine Couturier.

La mère demande l'aide du public. «Pour aider à assembler la dernière pièce du puzzle. C'est la dernière étape pour terminer de faire notre deuil. Ça fait 24 ans que l'on espère que la personne qui a commis ce crime crapuleux se montre le bout du nez», a ajouté la mère.

Toute personne qui aurait de l'information peut communiquer avec la Centrale de l'information criminelle de la SQ au 1 800 659-4264.

 

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