Trouver son identité
Au fil des années, beaucoup ont critiqué la programmation d’Heavy MTL. Afin de comprendre comment fonctionnent les organisateurs, nous avons posé quelques questions au vice-président concerts et événements chez evenko, également responsable de la programmation d’Heavy MTL, Nick Farkas.
Comment qualifiez-vous cette nouvelle édition d’Heavy MTL?
«Heavy, c’est un peu plus difficile à programmer qu’Osheaga, parce qu’il y a moins de têtes d’affiche. Il y a moins d’artistes qui sont capables de remplir le spot en haut. On pensait avoir Rammstein, on travaillait fort là-dessus. Jusqu’à février dernier, on pensait les avoir. Mais non, on s’est reviré pour un plan B. La première année, on avait Motley Crue et Iron Maiden. On a aussi fait KISS et ç’a moins bien réussi. Après, on s’est dirigé plus métal. Chaque année, on joue avec la formule et on écoute nos fans qui sont très volubiles, surtout les fans de heavy. On essaie toujours de trouver l’identité de heavy. Éventuellement, on va trouver un line-up parfait.»
Le Rockfest de Montebello, est-ce un compétiteur?
«Je ne pensais pas que c’était une compétition parce que c’est presque à deux mois l’un de l’autre. Ça peut vivre ensemble. Le punk rock, à cause du Vans Warped Tour, on n’a jamais pensé en faire sur Heavy MTL. Mais l’année prochaine, je pense qu’on va continuer à voir ce qu’on peut faire avec ce genre. On ne veut pas dire que ce ne sera plus métal, car l’emphase sera toujours sur ça. Mais il y a toujours une place pour un Bad Religion. L’année prochaine, on tentera peut-être autre chose.»
Quels sont les groupes à ne pas manquer lors de cette édition?
«Rob Zombie live, c’est toujours quelque chose d’impressionnant. Danzig with Doyle, je suis un gros fan. Black Label Society, Mastodon, Philip G. Anselmo & the Illegals, Sick Of It All, Steel Panther et Baronness sont super bons. Encore, je dirais aux gens d’aller sur le site web du festival et essayez de découvrir. Ce n’est pas juste les têtes d’affiche qui valent la peine.»
- En collaboration avec Raphaël Gendron-Martin
