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Les propriétaires donnent leur version des faits

Stéphane Magnan, copropriétaire du resto-bar Le Chêne Blanc
Stéphane Magnan, copropriétaire du resto-bar Le Chêne Blanc.


Le congédiement de la serveuse Valérie Couturier, qui voulait empêcher un client en état d'ébriété de conduire son automobile, a soulevé un tollé de protestations au sein de la population.

Les propriétaires du Resto Bar Le Chêne Blanc de Boucherville qui étaient d'abord réticents à raconter leur version des faits ont finalement décidé de donner l'heure juste.

Les images captées par une caméra de surveillance apportent un nouvel éclairage sur les événements qui ont mené au congédiement de la jeune serveuse.

L'homme qui porte un chandail bleu est le client qu'elle voulait empêcher de conduire. Il a passé plusieurs heures sur place en buvant quelques bières et du café. Tout au long de la soirée, il marchait droit.

Selon les propriétaires, le personnel avait la situation bien en main.

Policier sur place

«Elle a pris une décision qui ne lui revenait tout simplement pas, du fait que la situation était sous contrôle, a déploré Dave Baillargeon, copropriétaire du resto-bar Le Chêne blanc. On savait qu'il y avait un policier qui était dans le restaurant ce soir-là et puis nous on avait une confiance totale en cette personne.»

Le policier était sur place en tant que client, c'est pourquoi le gérant n'a pas jugé nécessaire d'appeler les services d'urgence.

«Je ne comprends pas son discours, d'un côté, elle indique qu'elle ne faisait pas confiance au gérant sur place qui avait déjà la situation en main», a poursuivi Stéphane Magnan, le second copropriétaire.

Est-ce que cette situation exigeait le renvoi de Valérie? Le propriétaire s'en désole.

«Ç'a pris des proportions démesurées [...] on aurait aimé ça en parler avec Valérie avant que ça se rende là», a expliqué M. Baillargeon.

Depuis, la situation a pris une ampleur jamais imaginée par les propriétaires qui ont notamment reçu des menaces.

«Ce qu'on lit sur internet, les gens souhaitent que nos enfants se fassent frapper», a raconté M. Magnan, des sanglots dans la voix.

Sur les images, on peut voir une voiture de police arriver après l'appel de Valérie. Les policiers ne semblent pas intervenir auprès du client et s'en vont en suivant une autre voiture.

 

 







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