Fermont : une nouvelle chanson de Vincent Vallières a choqué les habitants de la ville
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«Une insulte à notre communauté dynamique et prospère.» Les commentaires de certains internautes à propos de la chanson Fermont, de Vincent Vallières, n’ont pas été tendres, cette semaine. L’auteur-compositeur devra-t-il s’expliquer?
Dans Fermont, Vincent Vallières voulait rendre hommage aux travailleurs «qui doivent s’expatrier pour aller gagner leur vie, qui doivent souvent quitter leur famille pour aller travailler 21 jours en ligne, à raison de 12 heures par jour», nous avait-il dit en entrevue.
Malheureusement pour le chanteur, cette pièce a été très mal accueillie par les Fermontois, qui ont pris d’assaut sa page Facebook officielle au cours des derniers jours.
Plusieurs ont écrit avoir été très déçus par la chanson, qui ne refléterait pas la réalité. «On habite à Fermont depuis trois ans et c’est loin d’être un sacrifice, loin d’un calvaire. On y vit paisiblement», écrit Véronique Fournier.
«Nous ne sommes pas des fantômes ni des piquets de clôture!», écrit David Poirier, qui ajoute qu’il n’achètera plus d’albums de l’artiste.
Rejointe hier par le Journal, la mairesse de Fermont, Lise Pelletier, a mentionné qu’elle essayait de contacter Vincent Vallières pour s’expliquer de vive voix. «Cette chanson a profondément touché mon cœur de mairesse parce que ce n’est pas ça, ce n’est pas notre réalité.»
Du côté de l’Équipe Spectra, Marie-Pier Létourneau, la relationniste de Vincent Vallières, a précisé que Fermont était une chanson d’amour qui ne visait pas la ville comme telle. «La mention “villes fantômes” fait plutôt référence à Schefferville et à Murdochville, pas à Fermont.»
► L’album Fabriquer l’aube, de Vincent Vallières, était en quatrième place du palmarès d’iTunes Canada, hier.