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Défense nationale

Des micros dans les murs du futur QG : histoire d'espionnage

Caméra surveillance
Photo Fotolia La Défense nationale pourrait abandonner son projet de déménager son quartier général dans un nouveau site, par crainte d'espionnage.

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OTTAWA – La Défense nationale pourrait abandonner son projet de déménager son quartier général dans un nouveau site, par crainte d'espionnage.

De l'équipement d'écoute électronique a en effet été trouvé sur le site en question, l'ancien siège social de Nortel. Cette information, qui a été niée mardi par le bureau du ministre de la Défense, a été confirmée par certaines sources.

Le site de Nortel est un vaste campus qui comporte plusieurs immeubles, que le gouvernement a achetés pour environ 208 millions $. Près de 800 millions $ étaient prévus pour le rénover et y installer les quartiers généraux de la Défense nationale.

Or, on a découvert plusieurs micros, plusieurs appareils d'écoute électronique à l'intérieur même des immeubles. On ne sait pas -ou on ne dit pas- à quel moment ces micros ont été installés. Le géant Nortel avait déjà été victime d'espionnage industriel.

«C'est vraiment une organisation qui était infiltrée, et la cible d'espions chinois», a commenté l'expert en espionnage Michel Juneau-Katsuya.

Aussi une question d'argent

Mais il n'y a pas que la présence de micros. Selon des documents obtenus par le Ottawa Citizen, l'ancien ministre de la Défense nationale Peter McKay avait été prévenu qu'il y aurait des dépassements de coûts, à cause des problèmes de sécurité, et que la facture pourrait substantiellement dépasser 1 milliard $.

L’inspection d’une seule pièce pour détecter la présence de micros coûte 2000 $ et il y a des centaines de pièces. Il s’agit de tout un casse-tête pour Ottawa.

 

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