Québec veut s’attaquer au décrochage scolaire
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Le gouvernement Marois veut faire en sorte que deux étudiants sur trois obtiennent leur diplôme dans les temps requis d’ici 2020. Il souhaite également que 80 % des étudiants aient un diplôme en poche avant l’âge de 20 ans.
Ces objectifs s’inscrivent dans le cadre de l’élaboration de la première politique nationale de lutte contre le décrochage scolaire, à laquelle la ministre de l’Éducation, Marie Malavoy, a donné le coup d’envoi mardi.
«Nous voulons transformer le goût d'apprendre de chaque enfant en goût de réussir, a dit la ministre. En me confiant l'élaboration de cette première politique nationale, la première ministre a voulu que le Québec se donne des objectifs ambitieux, mais réalistes pour contrer le décrochage scolaire.»
Trois grands principes directeurs guideront l'élaboration de la nouvelle politique. Le gouvernement souhaite dans un premier temps rassembler les différentes initiatives qui ont cours à la fois dans le milieu scolaire et dans la société civile autour d'un projet collectif commun.
Québec entend également intensifier la mobilisation contre le décrochage scolaire en renforçant la cohésion entre les acteurs du réseau scolaire, de la communauté, du milieu de l’emploi et les parents.
Le gouvernement a aussi l’intention de fournir un accompagnement personnalisé aux élèves qui présentent un risque de décrochage.
«Lorsque sa persévérance est mise à l'épreuve, il est de notre devoir de lui tenir la main et surtout ne pas le lâcher, a expliqué Marie Malavoy. Aucun élève ne quittera les bancs de l'école sans une visite, des appels et un suivi adapté.»