L’éducation aux oubliettes, déplore la CSQ
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Alors que l'éducation était un des thèmes principaux de la dernière campagne électorale de 2012, elle brille par son absence cette année, dénonce la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
La CSQ appelle donc les principaux partis à défendre leur vision de l'éducation durant les 14 derniers jours de la campagne, en clarifiant leurs priorités dans ce domaine.
«Pour l'instant, c'est silence-radio, déplore le vice-président de la CSQ, Marc Nantel. On a fait un sommet sur l'éducation et cinq chantiers sur le financement des universités et sur les cégeps en région, mais il n'y a eu aucun retour à ce sujet.»
Pourtant, l'éducation devrait constituer une priorité nationale, selon la présidente de la CSQ, Louise Chabot.
«L'éducation forme des citoyens responsables et informés, souligne-t-elle. Investir dans l'éducation, c'est payant pour toute société puisque ça permet de réduire les inégalités, d'améliorer la santé et d'assurer une meilleure redistribution de la richesse.»
Quand on parle d'éducation, de santé ou de services sociaux, c'est uniquement pour annoncer des coupures et des compressions dans l'administration, fait valoir Mme Chabot.
La CSQ propose en outre de tenir un sommet sur la fiscalité afin d'étudier les moyens de financer équitablement les services publics.
