Daniel Brière a su maximiser son temps d'utilisation
Daniel Brière a toujours eu la réputation d’être à son meilleur lors des grandes occasions. Mercredi soir, à Boston, il en a fait une nouvelle fois la preuve.
Malgré un temps de jeu limité à un peu plus de huit minutes, le Québécois a réussi à récolter deux points.
Brandon Prust, Dale Weise et lui ont donné le ton à la rencontre en ouvrant le pointage dès leur première présence sur la patinoire.
«Je savais que je n’allais pas jouer 20 minutes. Je me disais qu’à chaque présence, je devrais être prêt et essayer de faire la différence, a-t-il raconté après la victoire. Alors de faire un jeu comme celui-là, sur la première présence, ça a été tout un sentiment.»
Comme on le sait, Brière a profité de la cinquième supériorité numérique du Canadien pour inscrire le but d’assurance.
Ces deux points ont porté à six le total de Brière depuis le début des présentes séries. Même s’il a été laissé de côté lors du cinquième duel contre les Bruins, il n’accuse qu’un point de retard sur Tomas Plekanec et Max Pacioretty, des coéquipiers dont le temps d’utilisation avoisine les 20 minutes, soit le double de Brière.
D’ailleurs, la production de Brière en séries se rapproche toujours du point par match. Il en compte 115 en 118 matchs éliminatoires.
Couper les jambes
Lorsqu’on écoute parler l’athlète de 36 ans, on comprend que pivoter la quatrième unité ne l’enchante pas au plus haut point. Cependant, on comprend également qu’en véritable de joueur d’équipe, il prend sa pilule et l’accepte.
«Ce n’est pas un rôle auquel je suis habitué, mais j’essaie de faire du mieux que je peux. Dans un match décisif comme celui-ci, lorsque tu es capable d’avoir un but de ton quatrième trio, c’est très gros. Ça vient souvent couper un peu les jambes de l’équipe adverse», a indiqué Brière.
«Ça a été la même chose à Pittsburgh hier (mardi) lorsque Brian Boyle a marqué», a-t-il ajouté en faisant référence au joueur des Rangers qui a ouvert la marque lors du match ultime contre les Penguins.
Les Bruins en aversion
Éliminer les Bruins représente toujours un événement spécial pour le Gatinois qui, dans son enfance, était un fier partisan du Canadien.
«J’ai grandi en détestant les Bruins. Alors, parvenir à les éliminer en sept rencontres, surtout à Boston, c’est vraiment spécial. C’est un match dont je vais assurément me rappeler toute ma vie», a-t-il assuré.
Un souvenir qui rejoindra assurément celui de la demi-finale d’association de 2010. Une ronde au cours laquelle les Flyers, dont faisait partie Brière, avaient éliminé les Bruins au TD Garden, après avoir tiré de l’arrière trois victoires à zéro.
À noter que Brière avait également récolté un but et une passe lors de ce match disputé, lui aussi, un 14 mai.