Chantal Lavigne a connu une «mort violente», selon le coroner
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SHERBROOKE – Chantal Lavigne, cette femme qui avait été tuée lors d’une expérience de sudation corporelle en 2011 à Durham-Sud, dans le Centre-du-Québec, a connu une «mort violente», selon le rapport d’investigation du coroner.
Le décès de la femme de 35 était survenu à la suite d'un traitement de sudation extrême, une sorte de thérapie énergétique qui s'était déroulée à l'ancienne Ferme Reine de la Paix, le 29 juillet 2011.
Lors de cette expérimentation, Mme Lavigne aurait été allongée sur le sol, enrobée d'une couverture, recouverte de terre noire et enveloppée d'une pellicule plastique jusqu'au cou.
Une autre personne avait également perdu connaissance lors du traitement, mais elle avait survécu.
Selon le coroner Gilles Sainton, la victime, qui n’avait aucun antécédent médical, est morte d’un coup de chaleur ainsi que d’une insuffisance multiviscérale.
Les trois initiateurs de l'atelier, Gérald Fontaine, Gabrielle Fréchette et Ginette Duclos, font face à des accusations de négligence criminelle ayant causé la mort, dans le cas de Chantal Lavigne, et de négligence criminelle causant des lésions corporelles, liée au cas d'une autre femme qui a dû être transportée à l'hôpital.
Leur procès doit avoir lieu en octobre prochain.