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Qui franglise s'anglicise

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* Je reprends sur mon blogue ma chronique de ce matin, 27 juillet, dans le Journal de Montréal.

Depuis quelques semaines, le débat linguistique s’est réinvité dans les médias. Son déclencheur? La renommée croissante d’un groupe de rap québécois, les Dead Obies, qui chante en franglais. Certains n’y voient qu’une excentricité artistique et nous invitent à passer à autre chose. D’autres, et j’en suis, y voient un symptôme parmi d’autres de la régression du français au Québec.

La question est pourtant simple: pourquoi le franglais se diffuse-t-il? Pas seulement dans la musique, mais dans la vie de tous les jours. D’ailleurs, chose intéressante dans ce débat, les défenseurs du franglais mobilisent moins des raisons artistiques qu’identitaires. Pour eux, le franglais est un repère culturel pour la jeunesse montréalaise. C’est aussi le symbole d’une langue créative, métissée, en évolution, qui ne reste pas figée. Sauf que c’est faux.

Un Québécois francophone qui sent le besoin de toujours passer à l’anglais pour compléter ses phrases ou exprimer ses émotions peut bien s’imaginer qu’il le fait par choix individuel. Dans les faits, c’est qu’il vit dans un environnement où la pression sociale pousse à l’anglicisation, où l’anglais est la langue de prestige. Il suffit d’observer les comportements linguistiques sur les médias sociaux pour le constater. On dissimule ce glissement par un appel à l’ouverture mondiale.

La langue est déterminée par l’environnement dans lequel on vit. Comment se fait-il que notre environnement pousse au franglais plutôt qu’au français, tout simplement? Comment se fait-il que de jeunes artistes veuillent créer en franglais? Parce que le français serait une langue trop pauvre pour exprimer le monde? Qui serait assez bête pour dire cela? Est-il insensé de rappeler que la langue est conditionnée politiquement et socialement?

Nous ne voulons tellement plus entendre parler de la question nationale que nous oublions qu’elle existe encore, et ce, dans son expression la plus élémentaire. Qu’on le veuille ou non, le français et l’anglais ne cohabitent pas tendrement au Québec. Ils sont en lutte et ce n’est pas le premier qui est en train de l’emporter. Celui qui passe de plus en plus souvent du français au franglais change sans même s’en apercevoir d’identité collective.

Les élites médiatiques déforment pourtant le débat. Ceux qui s’inquiéteraient du passage du français au franglais seraient attachés à une forme de pureté linguistique, conduisant au culte de la pureté raciale. Grosse sottise qui sert à séparer les Québécois en deux caté­gories: ceux qui célèbrent le franglais et qui sont modernes, et les autres, consanguins réactionnaires, peut-être même fascistes, qu’il faut faire taire.

Le franglais n’est pas exactement comme le joual d’hier. Il ne s’agit pas d’un français dégradé, abîmé et déchu qui pourrait s’améliorer. Il ne s’agit pas non plus de simples emprunts à l’anglais. Il représente plutôt un consentement implicite à la domination de l’anglais et annonce qu’on s’y convertira progressivement. On a longtemps redouté l’assimilation des Québécois. Manifestement, elle est enclenchée et s’opère dans la joie. Étrange Québec qui présente le suicide identitaire d’un peuple comme un progrès.

65 commentaire(s)

Robert Lemieux dit :
27 juillet 2014 à 12 h 01 min

Alarmiste

vraifederaliste dit :
27 juillet 2014 à 12 h 01 min

Copier..collé..

Ctrl-C, Ctrl-V

Bis repetita placent...

Le problème c'est la faillite du système d'éducation québécois, 800.000 analphabètes, 40 % de la population en situation d'illettrisme fonctionnel, au-dela de l'attraction de l'anglais et de notre environnement.

Gilles Bousquet dit :
27 juillet 2014 à 12 h 03 min

Qui franglise, glisse vers l'anglicisme.

Roger Boivin dit :
27 juillet 2014 à 12 h 08 min

On nous a arraché notre religion, est-on en train de faire la même chose avec notre langue ?

Ann Vézina dit :
27 juillet 2014 à 12 h 16 min

Je suis dans le camp de ceux qui ne dramatisent pas la question. Ce groupe est un fait isolé. Le franglais est un problème plus criant en Ontario. L'anglais est répandu sur la planète comme langue liant les peuples, c'est un fait. Qu'on glisse un mot anglais ou deux à l'occasion: jogging, week-end, etc. n'est pas une menace. Qu'on se fasse aborder dans les commerces montréalais en anglais: c'est là qu'on doit s'inquiéter. Les russes glissaient une phrase en français dans leur conversation, ça faisait chic et cultivé. L'anglais peut faire chic, ou plutôt indique une sorte de parenthèse, un terme propre à une culture américaine. À petite dose bien sûr, autrement il devient indice du colonisé au complexe d'infériorité. Les américains emploient certains termes français à l'occasion. Tout de même, vaut mieux cultiver le complexe de fierté en améliorant toujours le français! Mais je le redis et mon âge le permet: le français au Québec, connait une nette amélioration depuis avant la révolution tranquille. Merci à la loi 101. Je baigne dans un milieu de travail multiculturel, mais francophone: haïtiens, arabes, africains, latino-américains. Je dis que le français se porte bien. On doit tout de même regarder l'évolution des choses...

J-F. Couture dit :
27 juillet 2014 à 12 h 29 min

Il existe un mot du dictionnaire pour décrire et qualifier ce type de langue.

«PIDGIN: Système linguistique composite (plus complet qu'un sabir) fait d'anglais modifié et d'éléments autochtones, servant de langue d'appoint (opposé à créole, langue maternelle de certaines communautés) en Extrême Orient. » (Le petit Robert)

On dirait bien que cette technique ait traversé quelques océans et continents pour prendre pied ici. Contrairement à bien de nos «penseurs» je ne crois pas que ce soit dans cette «langue» que l'on trouvera nos futurs Lamartine, Hugo, Verne, d'Ormesson, Lemelin, Dubé et même Michel Tremblay.

Robert Morin dit :
27 juillet 2014 à 12 h 39 min

La forme d'expression et le code langagier utilisé sont une manifestation sans équivoque de l'identité profonde d'une personne. Le reconnaître ou le conscientiser n'est pas possible encore pour plusieurs. Comme le disait un illustre politicien "philosophe" canadien originaire de Shawinigan et avocat pratiquant à Toronto "Que voulez-vous ?"

Gilles Bugeaud dit :
27 juillet 2014 à 12 h 40 min

Le navire souverainiste prends l'eau de toutes parts et est en train de faire naufrage lentement et sûrement et la popularité sans cesse croissante de l'utilisation du franglais par la jeune génération n'en est qu'une des indications les plus visibles.Nous, les humains vivons tous sur la planète terre, mais les jeunes, eux, vivent sur une planète qui se nomme la planète internet. Or, internet n'as pas de frontières et est à l'image des jeunes qui consiste à être adepte de la mondialisation. Une planète sans frontières. En tant que souverainiste, vous, Mathieu Bock Côté et les autres souverainistes du Québec, êtes complètement déconnectés de la réalité des jeunes du Québec du 21e siècle. vous pouvez toujours parler de notre histoire et de nos origines, des patriotes de 1837 etc. Cela n'intéresse pas les jeunes d'aujourd'hui. Ce qui les intéresse, c'est de savoir si la meilleure aubaine pour l'objet qu'ils veulent se procurer se trouvera su Amazon ou sur EBay. sur internet, ils communiquent en anglais et entre eux, les jeunes utilisent des expressions qu'ils ont découverts sur les médias sociaux et qui font désormais parti de la langue qu'ils parlent, soit le franglais. Pour vous donner un exemple qu'ils se foutent totalement de l'histoire du Québec, ma nièce qui enseignait l'histoire à une classe de secondaire 4, s'est fait demander si le FLQ de la crise d'octobre de 1970 était une secte religieuse et si les personnes arrêtées durant la crise d'octobre étaient des adeptes de cette secte religieuse. Vous voyez comme on part de loin avec cette génération. Comme un père de famille qui laisse en héritage son patrimoine à ses enfants, ces derniers ont vite fait de le vendre à l'encan pour empocher l'argent de la vente parce que cela ne représente rien pour eux. il en va de même de notre langue et culture. Nous la gardons pour la génération future qui aura vite fait de s'en débarrasser parce que cela ne sera pas important pour eux. Merci de...

Daniel Plante dit :
27 juillet 2014 à 12 h 51 min

À l'école, dans les années 1960-70, je me suis toujours considéré comme n'étant pas nécessairement bon en français. Mes notes de passages étaient difficilement atteintes. Nous étions passablement plusieurs dans cette situation. Ma génération en tant que société n'as pas transmis l'éducation du français de la bonne manière. Il n'y a qu'a lire un peu les forums pour s'en rendre compte facilement. Même les texte de quelques journaliste sont surprenant. Donc, je ne crois absolument pas que cette génération d'aujourd'hui va faire mieux que nous dans le futur, dans ce domaine particulier. Bien écrire, est un geste banalisé et sans importance. Les règles sont assouplies. À ce rythme, il est certain que le français est condamné. La tendance est amorcé depuis longtemps.

Yves dit :
27 juillet 2014 à 12 h 55 min

N'importe quoi .... comme d'hab sur ce blogue

Denis Cloutier dit :
27 juillet 2014 à 13 h 43 min

L'économie anglophone comme seule patrie universelle. Les jeunes francophones du Québec ne font que plier sous cette tendance lourde. La serviette est donc jetée pour un Québec francophone.

Prochaine étape de la déconstruction du Québec francophone; un système scolaire anglophone. Oh que si! Pour bientôt, qui plus est.

sco100 dit :
27 juillet 2014 à 13 h 49 min

Ce faux débat sur le bilinguisme assumé et décomplexé (rebaptisé "franglais" par les propagandistes péquistes friands de catastrophisme linguistique) est voué à s'éteindre. Cette situation n'effraie personne hors des cercles indépendantistes les plus frileux, à la sauce Lionel Groulx.

La langue n'est pas un objet de vénération; c'est un moyen de communication. Notre identité distincte, si tant est qu'elle existe, se doit aussi de loger ailleurs. Les Écossais parlaient anglais aux dernières nouvelles, ce qui ne les empêche pas de se sentir Écossais.

Guy Bergeron dit :
27 juillet 2014 à 13 h 59 min

La franglisation est un autre de ces problèmes qui se régleraient naturellement avec l'indépendance, car ces québécois/canadiens qui votent contre nos aspirations, littéralement, avec leur droit de vote légitime, mais sans la moindre empathie pour la solution présentée par environ 2 millions d'entre nous, 11% de la population canadienne, ces gens donc devraient se situer clairement face à un pays souverain français. De plus la fierté associée à la solution du problème ferait certainement baisser la pression.

B.C. dit :
27 juillet 2014 à 14 h 11 min

Le problème vient d'en haut , quand les libéraux sont au pouvoir , ça fera quoi , à la fin de mandat Couillard 16 ans sur 18 passé avec ce parti ? L'objectif inavouable de ce parti , tout comme la radio poubelle , Gesca , c'est l'assimilation tranquille . Quand on ose parler d'un renforcement de la loi 101 , on nous rabat l'anglais en 6 ième année , vite !Tant qu'à y être , pourquoi pas l'interdiction du français tout court !Les gens ont démissionné , ils aiment le groupe radio radio parce que ça sonne comme ''in english'' . On se croirait revenu comme au lendemain du premier référendum , je ne sais pas si c'est un cycle qui va passer , mais , ça fait dur . Le Québec est actuellement en phase de devenir le prochain New Brunswick

Denis825 dit :
27 juillet 2014 à 14 h 14 min

Pour moi, le franglais est une belle invention, c'est comme une invitation à cesser les chicanes linguistiques et à faire chacun la moitié du chemin avec les Anglais. Ceux, comme Mathieu, qui voudraient étouffer cette idée dans l'oeuf, sont des gens qui veulent plus qu'interdire le medium, ils veulent interdire le message surtout.

Comme partout dans le monde, les guerres rapportent à certaines personnes. Ce n'est pas un hasard si ceux qui parlent tant contre la créativité de ces ados sont des gens qui gagnent bien leur vie avec la langue. Ils sont un peu comme les chefs du hamas qui refuseraient toute initiative qui aboutirait à la paix avec l'ennemi parce que ça leur rapporte à eux. Il y a peut-être eu chez eux autrefois de vrais sentiments mais ça fait longtemps que c'est remplacé par le cash.

Mathieu, Christian Rioux et compagnie vendent des articles dans des media français et ils veulent que ça continue comme ça. Leur langue leur est nécessaire pour ça. Les Deads obies ont une langue qui est nécessaire pour autre chose, et peut-être que leur nécessité à eux est de ne pas suivre la solitude orgueilleuse de ces gens qui se prennent pour les grands travailleurs intellectuels d'une race pure qui ont tout prévu, qui prétendre savoir le chemin de l'avenir pour les autres.

La vie de ces jeunes est encore à faire et leurs idées, leurs expressions et les chemins qu'ils prendront ne nous appartient pas.

Jack dit :
27 juillet 2014 à 14 h 26 min

" Qu’on le veuille ou non, le français et l’anglais ne cohabitent pas tendrement au Québec. Ils sont en lutte et ce n’est pas le premier qui est en train de l’emporter." Un paragraphe apres... "Grosse sottise qui sert à séparer les Québécois en deux caté­gories: ceux qui célèbrent le franglais et qui sont modernes, et les autres, consanguins réactionnaires, peut-être même fascistes, qu’il faut faire taire." Ce binaire facile est représentitif de votre engagement intellectuel, franchement tu as un doctorat. Je sais que c'est UQAM en sociologie mais quand meme...

Gilles Bousquet dit :
27 juillet 2014 à 14 h 35 min

Non, M. Boivin, on ne nous a pas arraché notre religion, nous nous sommes débarrassé d'elle librement. Question de curés dépravés et moralisateurs et autres affaires similaires.

Jean Côté dit :
27 juillet 2014 à 14 h 56 min

Il y a quelques mois, vous nous disiez qu'il y avait un vent de renouveau du nationalisme palpable chez les jeunes. Maintenant, il y a ce consentement implicite à la domination de l’anglais qui annonce qu’on s’y convertira progressivement. Comment expliquez-vous ce revirement total?

Et ne trouvez-vous pas que de prôner la peur des Anglais en 2014, ça fait un peu folklorique?

P. Ranger dit :
27 juillet 2014 à 15 h 06 min

M. Gilles Bousquet dit: "Non, M. Boivin, on ne nous a pas arraché notre religion, nous nous sommes débarrassé d’elle librement." J'ajouterais même chose avec les séparatistes. Come on MBC, get a life.

Denis825 dit :
27 juillet 2014 à 15 h 25 min

Oups!: ...les chemins qu’ils prendront ne nous appartiennent pas...

Lucien T dit :
27 juillet 2014 à 15 h 52 min

En Amérique du Nord, parler français est un inconvénient beaucoup plus qu'un atout. La langue doit être un outil de développement et non une fin.

Yann Croteau dit :
27 juillet 2014 à 16 h 10 min

Franglais? Puis après? À tous ceux qui chiale, prenez le temps de compter tous les mots que vous dites dans une journée. Par exemple combien dise toast au lieu de rotie? Combien dise hot-dog au lieu de chien-chaud? Si on continue toaster au lieu de grille-pain. On parle franglais sans s'en rendre pis là vous vous sentez insulter? Combien de mots français provient d'une autre langue? Si le latin est langue morte c'est qu'elle n'a pas su s'adapter.

sco100 dit :
27 juillet 2014 à 17 h 36 min

@Lucien T

Parler français est un atout en autant qu'on parle aussi anglais.

sco100 dit :
27 juillet 2014 à 17 h 42 min

Ce combat contre le bilinguisme est un autre bel exemple de déconnexion des bonzes sécessionnistes: ils pensent avoir mis au point un nouvel outil de culpabilisation, sans aucun angle constructif, un genre de successeur à l'excommunication, un bonhomme sept heures qui n'a plus vraiment de prise sur le peuple en général, hormis le 20% de fanatiques à qui l'anglais donne de l'urticaire.

C'est juste triste.

Une prof dit :
27 juillet 2014 à 18 h 40 min

Pourquoi les nations autochtones tiennent-elles tant à offrir des cours aux enfants dans leur langue maternelle ? Les nations africaines ? Parce qu'une langue exprime leur identité culturelle. Le franglais n'exprime rien d'autre que l'incapacité de maîtriser le français ou l'anglais, il démontre une certaine difficulté à s'exprimer, à «communiquer» efficament, mais surtout la perte de notre identité culturelle. Parler franglais n'est pas être bilingue. C'est plutôt l'expression d'un individualisme aveugle et d'une ignorance délétère.

Demile dit :
27 juillet 2014 à 20 h 16 min

Les Dead Obies ne sont qu'un groupe qui font leurs chansons en franglais. Libre à eux de le faire sans se faire tombé dessus! En quoi est-ce pire que de le faire en anglais? J'attend d'ailleurs votre prochain article décriant l'utilisation de l'anglais par Celine Dion!

Martin Gagné dit :
27 juillet 2014 à 20 h 19 min

...non plus qu'il ne doit les pousser à démissionner avant l'heure.

MG, Mtl

François Gervais dit :
27 juillet 2014 à 21 h 18 min

Le problème est plus profond que ça. Le problème est surtout cette exagération que l'on donne à l'importance de l'anglais qui, bien souvent, dépasse les réels besoins. C'est rendu qu'on nous demande de parler un anglais parfait sans accent. Mais pourquoi? Car nous allons voyager peut-être 2 semaines par année. Car nous voyons un touriste de temps en temps. Il faudrait angliciser notre quotidien juste au cas où quelqu'un ne parlant pas français vienne nous aborder pour être certain qu'il ne nous entend pas faire la moindre faute. Et au travail. Dès que quelqu'un ne parle pas français, il faudrait tout de suite passer à l'anglais même s'il est le seul à ne pas parler français.

On parle de l'anglais comme si, de nos jours, pour être quelqu'un de respectable, il faut savoir le parler. Quiconque ne maîtrise pas cette langue est un b.s., un attardé, un xénophobe fermé sur le monde. Comme si le monde se résumait au monde anglo-saxxon.

On infériorise complètement les autres langues comme si elles étaient bonnes pour le pauvre peuple. Mais dès que ça compte, il faudrait passer à l'anglais. Regardez en chanson. Toutes les places qui risquent d'y avoir des touristes ou le moindrement de monde, il n'y a que des chansons en anglais 100% du temps et ce, même dans les villes les plus francophones. On cache notre culture comme si nous devions en avoir honte. On réserve notre culture dans les bleds perdus pour être certain que personne d'autres que nous ne l'entende.

Il est là le problème. C'est cette image que l'on donne où toutes les langues sont inférieures. Dès que ça compte, on passe à l'anglais. Mais entre nous dans les coins perdus, on POURRAIT parler notre langue.

Je ne suis pas d'accord avec cette image moi. Toutes les langues sont belles et ont le droit d'être entendues. Parler une langue, c'est représenter des valeurs, des idées. En passant toujours à l'anglais, c'est comme si nous disions que seules les valeurs et les idées des...

sco100 dit :
28 juillet 2014 à 0 h 02 min

@François Gervais

Peut-être êtes-vous fonctionnaire provincial ou employé régional d'une entreprise sans relation hors Québec qui vous implique directement, et c'est évidemment OK, mais pour le reste d'entre nous, la maîtrise de l'anglais n'est ni un luxe ni un caprice.

Réjean Asselin dit :
28 juillet 2014 à 8 h 10 min

Comme nous pouvons le constater en lisant certains commentaires sur ce blogue la culture et la langue française au Québec sont en danger plus que jamais . Nos inconscients qui banalisent a outrance cette réalité sont pour la plupart de bons québécois francophones contaminés a divers degré par l'assimilation anglo-saxonne ! Toutes les excuses sont permises . La première étant bien sûr cette haine très subtile mais présente de notre identité . Une caractéristique fort importante chez les colonisés . Et que dire de cet argument voulant qu'a cause du % d'illettrés ( moyennement ou sévèrement ) au Québec , le combat pour la survie de notre langue devient obsolète ! Lord Durham serait fier de cette affirmation il va s'en dire !

Et bien sûr de bons fédéralistes canayens-français sur ce blogue et ailleurs utiliseront encore cette ridicule manie de vérifier compulsivement l'orthographe et la syntaxe des commentaires de blogueurs nationalistes et souverainistes pour les accuser et les culpabiliser tout en ignorant les fautes d'orthographes et de grammaire des fédéraleux un ti-peu colonisés !!!! Je crois qu'avoir un esprit tordu fait pas partie des valeurs canayennes ...comme celui de Chrétien ou de Trudeau !

Roger Boivin dit :
28 juillet 2014 à 8 h 15 min

@ Gilles Bousquet qui dit : 27 juillet 2014 à 14 h 35 min

« Non, M. Boivin, on ne nous a pas arraché notre religion, nous nous sommes débarrassé d’elle librement. Question de curés dépravés et moralisateurs et autres affaires similaires. »

Pour ce faire, on a perverti les cœurs, recyclé les esprits, on a refilé l'éducation à l'état athée, on a falsifié la religion, on l'a remplacé par un substitut dont la doctrine est moderniste et l'origine maçonnique :

- ( Extrait tiré de l’opuscule de Mgr de Ségur (1820-1881), LA RÉVOLUTION ) :

Révolution en tiare et en chape :

« LA CORRUPTION DE LA JEUNESSE ET DU CLERGÉ. – Les «cœurs choisis» que la Révolution recherche de préférence, ce sont les jeunes gens et les prêtres ; elle ose même aspirer jusqu’à former un pape. [..] «« Nous devons faire l’éducation immorale de l’Église, et arriver, par de petits moyens bien gradués, quoique assez mal définis, au triomphe de l’idée révolutionnaire par un Pape. Ce projet m’a toujours paru d’un calcul sur humain. »» (Nubius à Volpe)

« Surhumain, en effet, car il vient on droite ligne de Satan. Le personnage qui se cache sous le nom de Nubius décrit ensuite ce Pape révolutionnaire qu’il ose espérer : un Pape faible et crédule, sans pénétration, honnête et respecté, imbu des principes libéraux.

«« C’est à peu près dans ces conditions qu’il nous en faudrait un, si c’est encore possible. Avec cela nous marcherons plus sûrement à l’assaut de l’Église, qu’avec les pamphlets de nos frères de France et l’or même de l’Angleterre. Pour briser le rocher sur lequel Dieu a bâti son Église, nous aurions le petit doigt du successeur de Pierre engagé dans le complot, et ce petit doigt vaudrait pour cette croisade tous les Urbain II et tous les saint Bernard de la chrétienté. »» (Instruction secrète) »

Huguette dit :
28 juillet 2014 à 9 h 04 min

Je complète votre phrase. (C'est comme si nous disions que seule les valeurs et les idées des autres étaient meilleurs que les nôtres,)

Roger Boivin dit :
28 juillet 2014 à 9 h 32 min

@ Gilles Bousquet :

Dans l'Ancien Testament, on parle d'une ville dont l'ennemi voulait assiger. On a tout simplement coupé l'eau qui l'alimentait afin d'en faire mourir les habitants.

Ainsi a-t-on fait, subversivement par le biais d'un conciliabule qui a servi de Cheval de Troie pour introduire une contre-religion, avec la populace catholique et à l'échelle mondiale dans les années 60.

On a coupé les canaux ordinaires de la grâce, que sont les Sacrements, en les invalidant, comme par exemple, documents à l'appuie, le Saint Sacrifice de la Messe, en lui substituant un faux rite sacrilège calqué sur celui de Cranmer ; les Rites d'Ordination et Épiscopal invalidés.

Pas qu'on n'est essayé d'abord par la violence de l'anéantir ; l'Histoire en atteste ce fait : Les trois premiers siècles furent un bain de sang pour tâcher d'exterminer les chrétiens. Plus près, au Mexique par exemple, dans le premier quart du XXe siècle, ce que la Franc-maçonnerie, via le communisme, a despotiquement fait comme répression sanglante envers le catholicisme, en témoigne de cette volonté diabolique.

Mais une chose est absolument certaine, c'est que si humainement parlant l'on peut réduire l'Église catholique, apostolique et romaine, comme c'est arrivé à plusieurs époques de l'Histoire,

jamais on ne pourra la détruire, car selon les promesses mêmes de son divin fondateur, Notre-Seigneur Jésus-Christ, les Portes de l'Enfer ne prévaudront jamais contre elle, elle est indéfectible.

vraifederaliste dit :
28 juillet 2014 à 10 h 09 min

@Rejean Asselin

'Et que dire de cet argument voulant qu’a cause du % d’illettrés ( moyennement ou sévèrement ) au Québec , le combat pour la survie de notre langue devient obsolète'

Ce n'est pas obsolète...vous n'avez rien compris.

Ne pas parler, maîtriser, écrire, posséder une langue c'est être vulnérable...

Ce que vous n'aimez pas, c'est que ce fait pointe du doigt le lamentable échec du système public d'éducation au Québec, système que nous contrôlons complètement..

Pas d'efforts, pas de notes, tout le monde doit accéder à la classe suivante, nivellement par le bas, comment se surprendre que les parents qui sont plus ambitieux ou plus réalistes dirigent leurs enfants vers le secteur privé ?

Ce n'est pas la faute des méchants anglophones, du multi-culturalisme, de Ottawa, des fédérastes, que sais-je encore.

Cette situation est la conséquence de nos choix collectifs.

Se lamenter comme MBC ne sert a rien, penser que les choses vont changer rapidement, miraculeusement, ne se produira pas.

Un changement total de nos méthodes d'enseignement est la seule garantie, encore faudrait-il vouloir piétiner les conditions de travail et les conventions collectives 'de nos membres', donner l'autonomie aux écoles, leur laisser le droit d'embaucher et de licencier les professeurs, vider le ministère de l'éducation a Québec...

Aucun espoir...la dégradation va se poursuivre...

Et comme le disait Parizeau nous avons besoin de l'anglais...

Onesime dit :
28 juillet 2014 à 10 h 10 min

@ Gilles Bousquet Vous écrivez : "Non, M. Boivin, on ne nous a pas arraché notre religion, nous nous sommes débarrassé d’elle librement. Question de curés dépravés et moralisateurs et autres affaires similaires."

Il faut bien reconnaître que les médias y furent pour quelque chose dans cette perte de la foi et ça continue.

"Inversement, l’indifférence au sort des chrétiens d’Orient est renversante. Elle nous rappelle une chose: il y a, pour le système médiatique dominant, de bonnes et de mauvaises victimes. " (MBC)

Gabrielle Rochon dit :
28 juillet 2014 à 10 h 31 min

Notre langue était gardienne de la de notre foi. A l'heure de l'athéisme et de la protestantisation , il est normal de perdre ce qui était notre identité.

François Gervais dit :
28 juillet 2014 à 12 h 48 min

@sco100: Ce n'est même pas de ça que je parle. Il y a une différence entre être bilingue et accepter, comme toi, sans rien dire que l'anglais remplace le français comme langue d'usage au Québec. Je n'ai jamais dit qu'on ne devait pas apprendre d'autre langue. Mais que l'apprentissage de l'anglais soit obligatoire et le français optionnel, que savoir parler un anglais parfait soit une condition fondamentale pour vivre au Québec, que l'on demande uniquement aux francophones d'être bilingues et que l'on ne considère pas important que les citoyens du Québec parlent français ou non, ça, je suis totalement contre ça.

Xyste de Verchères dit :
28 juillet 2014 à 12 h 57 min

@sco100

Qui dit que «les Écossais parlaient anglais aux dernières nouvelles, ce qui ne les empêche pas de se sentir Écossais».

Si la langue ne définissait pas l'identité, les envahisseurs anglais n'auraient pas déployés autant d'efforts pour éradiquer la langue maternelle des Écossais car l'anglais n'est pas la langue d'origine des Écossais.

Vous croyez vraiment vos inepties?

Pauvre serf qui imagine que son droit à une opinion lui permet de dénaturer les faits pour ainsi dénigrer sa propre langue maternelle.

Xyste de Verchères dit :
28 juillet 2014 à 13 h 27 min

@ Gilles Bousquet qui dit :

27 juillet 2014 à 14 h 35 min

« Non, M. Boivin, on ne nous a pas arraché notre religion, nous nous sommes débarrassé d’elle librement. Question de curés dépravés et moralisateurs et autres affaires similaires. »

Qui est ce NOUS dont vous semblez être le porte-parole de facto?

Vous seriez incapable de définir ce NOUS tellement la fragmentation identitaire de ton peuple est avancée. Vous seriez incapable de le nommer tellement les usurpateurs inventent des noms pour le qualifier.

Vous êtes incapable de porter un discernement juste entre valeurs chrétiennes et institutions religieuses politisées.

Vous êtes incapable de saisir le danger. Celui d'avoir laissé, sans réfléchir, les institutions de l'État remplacées celles de l'Église. De ne pas comprendre que l'État n'est pas neutre. De ne pas réaliser que c'est l'État qui dicte maintenant les valeurs et qui les impose au peuple anesthésié par le biais de ses doctrines d'ingénierie sociale marxiste.

Selon votre raisonnement absurde, les politiciens dépravés et moralisateurs seraient une justification pour éradiquer l'État.

De surcroît, vous imaginez que vous êtes libre.

Pauvre serf.

Yann dit :
28 juillet 2014 à 14 h 03 min

Si j'en juge par la déplorable réaction de certains ici, je me demande s'ils ont lu le même billet que moi.

Nulle part dans celui-ci est-il question d'interdire l'apprentissage de l'anglais. MBC déplore plutôt – avec raison – la piètre qualité du français employé dans certains milieux. Depuis quand le fait de tendre vers une pleine compétence linguistique (la langue française) est-il méprisable? Je suis bilingue (français et anglais), mais je n'en demeure pas moins attaché à la qualité du français parlé et écrit, et je vous invite à en faire autant.

Xyste de Verchères dit :
28 juillet 2014 à 14 h 20 min

@ Vraifédéraliste

Qui dit : «Système (public d’éducation ) que nous contrôlons complètement». Qui dit : «Cette situation est la conséquence de nos choix collectifs». Qui dit : «Un changement total de nos méthodes d’enseignement est la seule garantie». Qui dit : «Et comme le disait Parizeau, nous avons besoin de l’anglais».

Qui est ce NOUS dont vous semblez être le porte-parole de facto?

Vous seriez incapable de définir ce NOUS tellement la fragmentation identitaire de votre peuple est avancée. Vous seriez incapable de le nommer tellement les usurpateurs inventent des noms pour le qualifier.

Votre identité même est noyée d'ambiguïté. Votre NOUS est une abstraction sans aucun fondement tangible. Un NOUS fruit de l'imaginaire collectif d'un peuple qui s'autoflagelle depuis 250 ans. Un peuple qui se définit au travers du reflet méprisant de son maître colonial.

Le peuple n'a pas besoin de l'anglais, il a besoin de liberté. L'anglais est la langue des conquérants. Une personne conquise n'est pas libre, et ce, peu importe s'il parle la langue de son oppresseur. Et s'il consent à sa servitude, le résultat ne sera certainement pas le bilinguisme de son peuple mais plutôt sa disparition.

Et vous pensez vraiment que l'anglais vous sauvera de cette servitude que vous considérez comme une fatalité de votre peuple?

Est-ce un si grand besoin pour vous de vivre en serf sur des terres de la Couronne?

Claude Bernard dit :
28 juillet 2014 à 16 h 12 min

Le franglais a la cote au Québec et ça va en empirant. je ne pense pas que ce soit à cause de la qualité du français parlé, ni de la qualité de l'enseignement, ni des Anglais du Roc, ni pour des raisons politiques, ni de reflexe de colonisés. D'ailleurs, il y a différents genres de franglais; il y celui qui ajoute des expressions ou des mots anglais dans une phrase en français, il y a celui qui alterne une phrase en français et une phrase en anglais, un autre qui utilise des mots français avec une syntaxe anglaise. Quant à moi, je note que le franglais est en pleine expansion et que nous baignons dans un océan de média américains et que ceci explique peut-être cela. Est-ce un mal, est-ce un bien; est-ce inévitable, est-ce réversible, qui peut le dire? Je serais quand même curieux de lire Dostoïevski en franglais!

vraifederaliste dit :
28 juillet 2014 à 17 h 56 min

@Xyste de Verchères

'Et vous pensez vraiment que l’anglais vous sauvera de cette servitude que vous considérez comme une fatalité de votre peuple?'

Nous c'est l'état, bien sûr avec votre myopie réductrice, vous faites immédiatement des catégoriesou vous tentez de définie quelque chose, le peuple du Québec...

L'anglais ne nous sauvera pas (de quoi ...?) mais nous en avons besoin, que cela vous sied ou pas.

Libre à vous de penser que vous êtes un serf, à des gens comme vous je pose toujours la même question.

En temps que citoyen canadien vivant au Québec, vous oui vous...., dites-moi ce que vous n'êtes pas capable de faire ?

Heu.....

vraifederaliste dit :
28 juillet 2014 à 17 h 59 min

@Xyste de Verchères

Intervenez plus souvent, c'est drôle...

Roger Boivin dit :
28 juillet 2014 à 18 h 25 min

Xyste de Verchères a dit : 29 mai 2014 à 13 h 16 min, dans Le blogue de Léo-Paul Lauzon « Le petit lexique de la droite sectaire » :

« J’ai bien dis que marxisme n’est pas plus Karl Marx que Catholicisme n’est Jésus Christ. »

Que voulez-vous dire par là, « ..que Catholicisme n’est Jésus Christ ?

Roger Boivin dit :
28 juillet 2014 à 18 h 33 min

En passant, Xyste de Verchères, 28 juillet 2014 à 13 h 27 min :

Bravo !

ALAIN LEGAULT dit :
28 juillet 2014 à 19 h 13 min

A lire certains,ce n est pas grave on perd notre langue,notre identite,pas de probleme wow de bon Canadian quoi!!!!!

Jippy dit :
28 juillet 2014 à 19 h 48 min

Matière à réflexion: Le livre de Jean Mourgues « La pensée Maçonnique, une Sagesse pour l’Occident ». L’auteur désire, pour accueillir les non-initiés, « une structure d’accueil où les rencontres s’établissent NON sur le plan de L'IDENTITÉ religieuse, ou ethnique, ou NATIONALE, mais strictement sur la base de la seule HUMANITÉ ».

Denis Vézina dit :
28 juillet 2014 à 20 h 40 min

L'histoire de l'humanité nous a appris que la multiplication des langues, des nations et des religions conduit trop souvent à des conflits armés. Ne serait-il pas plus sage que tous les habitants de la planète parlent une langue commune tout en conservant l'usage de la langue des parents? Cette langue commune pourrait être l'anglais pour des raisons de commodités. Après tout, la langue que nous parlons vise un seul but: civiliser les rapports humains et aussi prévenir les dialogues de sourds.

Roger Boivin dit :
28 juillet 2014 à 23 h 00 min

@ Jippy ;

« La pensée maçonnique, une Sagesse pour l’Occident » !!

Sans farce !!

Voir sur Google :

Le fléau maçonnique (open library)

Le mal social (open library)

mimi37 dit :
29 juillet 2014 à 6 h 51 min

Wow! La grosse panique encore et ce simplement à cause d'un groupe appellé: "les Dead Obies" ???

Personnellement, je ne connais pas, ce groupe, jamais ententu parler, jamais vu alors, ma question est celle-ci: "quel % de popularité ce groupe a-t-il présentement sur le palmares???"

Ce groupe peut-il vraiment INFLUENCER à ce point (raison de cette panique soudaine)?

Réjean Asselin dit :
29 juillet 2014 à 7 h 07 min

@Denis Vézina

Votre rêve ( le rêve amaricain d'Elvis Gratton ) ne se réalisera pas de sitôt car dans plusieurs pays ( européens , asiatiques et même africains ) les citoyens de type colonisés sont beaucoup moins nombreux qu'au Québec . Votre théorie est ridicule et démagogue a souhait ! Vous savez bien que conserver la langue des parents et avoir UNE seule langue commune ( anglais ) est une utopie et que la langue des parents se retrouverait automatiquement reléguée au folklore des antiquités culturelles d'antan !

Xyste de Verchères dit :
29 juillet 2014 à 10 h 42 min

@ MBC

Le terme «québécois francophone» est un pléonasme. Tout comme «acadien francophone».

Pourquoi utilisez-vous les doctrines fédérales du multiculturalisme pour exprimer vos positions soi-disant nationalistes?

Ce ne date pas d'hier que de faux prophètes infiltrent les rangs des patriotes de la libération nationale. Ni le premier, ni le dernier. Votre langage vous trahit monsieur.

Lucien T dit :
29 juillet 2014 à 10 h 54 min

À Denis Vézina, Très intéressant votre commentaire!

Xyste de Verchères dit :
29 juillet 2014 à 11 h 22 min

@ Vraifédéraliste

Qui dit : «Nous c’est l’état, bien sûr avec votre myopie réductrice, vous faites immédiatement des catégoriesou vous tentez de définie quelque chose, le peuple du Québec».

Nous c'est l'État !!! C'est le langage d'un marxiste tel que l’on retrouve au NPD ou au PLC. L'État est une abstraction. Votre NOUS l'est tout autant. Il est facile ensuite de se proclamer le porte-parole d'une abstraction et d'imposer, comme étant irréfutable, de fausses doctrines fondées sur aucun fait.

Le peuple du Québec !!! C'est le langage d'un marxiste tel que l'on retrouve à QS, au PQ ou au PLQ. Le peuple du Québec ça n'existe pas. Le Québec est une province. Ses terres sont la propriété de la «Crown Corporation» de Sa Majesté. Tous les valets de votre soi-disant État lui portent vraie allégeance. Le Québec est un actif d'une entreprise privée. Le Québec est un enclos territorial comme toutes les autres provinces. De plus, le peuple ne vit pas seulement au Québec.

Voilà des faits monsieur !

Vos tendances marxistes cherchent à me discréditer en m'associant à de supposées doctrines auxquelles je n'ai fait aucune allusion.

Xyste de Verchères dit :
29 juillet 2014 à 12 h 29 min

@Vraifédéraliste

Qui dit : «En temps que citoyen canadien vivant au Québec, vous oui vous...., dites-moi ce que vous n’êtes pas capable de faire ?».

Ce qui est réellement pathétique dans votre discours, c'est cette manie du serf à mesurer la liberté de l'un en fonction de l'assujettissement de l'autre. Donc, vous seriez soi-disant libre parce d'autre le sont moins.

Il n'y a pas plus esclave que le serf qui se pense libre. Au fond, le serf se réconforte dans sa liberté sous conditions.

Il accepte de ne pas être le propriétaire de son territoire. Ni collectivement, ni individuellement.

Il accepte volontairement, comme un mouton, ou sous la pression de contraintes sociales coercitives, de céder 50% des fruits de ses labeurs à une abstraction toute puissante qu'est l'État.

Il accepte, comme une fatalité irréversible, d'être un agent (citoyen) de la Couronne. Il accepte de vivre en serf sur les terres d'une entreprise privée appartenant à des étrangers qui se proclament autorités de droit divin. Il accepte de vivre sous une constitution signée par une Majesté étrangère. Une constitution qui nie l'existence du peuple.

Le serf ne peut traverser aucune artère publique sans permission. Il ne peut se déplacer sans permis. Il ne peut travailler sans numéro d'agent. Ses gestes et ses paroles sont surveillés par des dispositifs de contrôles sophistiqués et intrusifs. La présomption d'innocence a été abolie et l'État effectue des arrestations et des fouilles sans mandats et sans causes probables.

Le serf peut se croire libre mais il n'est le propriétaire de rien. Ni tangible, ni intangible. Il ne possède rien sauf la dette que l'État, soi-disant bienveillant, contracte en son nom à son insu.

Vous imaginez vraiment que la langue du maître colonial sera source de plus grande liberté?

Pauvre serf qui embrasse sa propre servitude.

Michel dit :
29 juillet 2014 à 17 h 20 min

Comme vous je constate que nos élites médiatiques diabolisent les défenseurs du français et qu'ils tentent de nous diviser, de nous diminuer. Et ça marche très bien.

Raphael dit :
29 juillet 2014 à 18 h 15 min

Debat animé .. Je vais quand même ajouter un point de vue. En France, pays de barbare inculte où une minorié seulement, drame, est capable d'avoir une vraie conversation en anglais, ce phénoméne de "franglais" existe cependant bel et bien. Il ne prend pas les même forme, n'est pas aussi avancé, mais il existe néanmoins, encouragé par les bases d'anglais dispensés à l'école, mais surtout par des publicitaires sans talents, qui croient que trois mots d'anglais, en général assez peu compris, vont augmenter leurs ventes, par le seul pouvoir magique du soft power anglophone. Les Français, qui ont pourtant toutes les raisons de penser que leur langue va durer encore un bon moment sur territoire, en sont venus à imposer des dispositif type "loi 101" : traduction obligatoire, notamment. Mais, année après année, même au pays des gaulois, on voit la situation empirer : des extraits non sous-titrés à la télévision, certaines ville, et je pense notamment à Grenoble, qui ne sont pas sans rappeler le Montreal de certaines époques, bilinguisme obligatoire pour travailler dans un nombre toujours croissant de secteurs ... Le Français ne s'inquiéte pas, et il à bien raison : à 65 Millions, avec un chauvinisme encore fort dans la conscience populaire, il ne verra pas menaçé son mode de vie par l'anglais obligatoire avant un bon moment, mais de l'autre côté de l'Atlantique, avec des contraintes et des difficultés supplémentaires .. J'ai lu plus haut que c'était un pas vers les anglais. Oui, dans un monde idéal, où une langue ne dominerait pas l'autre, autant globalement que sur le continent, que dans le pays, peut être, les deux langues pourraient fussionner. En attendant, l'anglais ne s'abatardisera pas plus que ce qui s'est toujours fait, prenant quelques mots de ci de là. Mais l'assimilation n'est pas qu'un vague concept, des langues meurent chaque jours, partout dans le monde, des langues qui avaient, il y à quelque temps, plus de locuteurs que de...

Martin Gagné dit :
30 juillet 2014 à 7 h 48 min

@Raphael

Contrairement à nos cousins, trop de canadiens-français sont perpetuellement tentés par le suicide culturel, qu'ils associent stupidement au progrès. Tels des arrivistes qui singent ceux qu'ils envient, en s'imaginant être membres du club alors qu'ils se sont jamais rien de plus que des objets de ridicule. Il vous suffit d'ailleurs de lire certains commentaires plus haut pour le constater. Alors je vous invite à vous épargner l'effort de tenter de convaincre certains habitués de cette colonne; ceux-là sont imperméables à la raison, enferrés qu'ils sont dans leurs a priori et leur logique circulaire.

MG, Mtl

vraifederaliste dit :
30 juillet 2014 à 20 h 12 min

@Xyste de Verchères

Un petit valium ou de l'ativan, ca ira mieux...vous devriez vous présenter à l'un de ces nombreux concours de comiques...

@Martin Gagné

'ceux-là sont imperméables à la raison, enferrés qu’ils sont dans leurs a priori et leur logique circulaire'

Bien sur vous avez raison, et nous avons tort, hélas le 7 Avril...

Martin Gagné dit :
31 juillet 2014 à 7 h 59 min

@vraifédéraliste

Persiflez autant que vous le souhaitez mais vous savez très bien, même si vous ne l'avouerez pas, que le 7 avril ne veut rien dire au delà d'une conjonction de circonstances limitées. Il n'y a pas de bloc anti indépendance à hauteur de 70-75% - et prétendre que le même pourcentage réflète un quelconque sentiment pro Canada est encore plus absude.

Mais il faut rappeler que les fédérastes n'ont aucun scrupule à mentir, à déformer les faits ou encore à voler l'argent de leurs concitoyens. En fait il n'y a aucunes limites à leur malhonnêteté si cela peut servir leur cause.

MG, Mtl

Xyste de Verchères dit :
31 juillet 2014 à 10 h 35 min

@Vraifederaliste

Pour bien embrasser sa servitude, monsieur prescrit un valium ou de l'ativan.

C'est le paradis des assujettis.

Anesthésiez les tous, qu'il dit, afin que la servitude devienne source de réconfort et de sécurité. Qu'ils comprennent enfin la magnanimité du maître colonial. Qu'ils comprennent la magnificence de ses gouverneurs si hors de l'ordinaire. Ces sbires qui ne peuvent faire aucun mal.

Un beau Québec sous ordonnance avec un gouvernement dirigé par des médecins. Il faut bien guérir le mal intérieur qui ronge les gens. Et surtout, donnez-en une forte dose à tous ceux qui ont soif de liberté car, sous anesthésie, ils se sentiront tellement bien. Ils comprendront enfin qu'être serf au Québec c'est une fatalité. Ils comprendront que seule la maîtrise de la langue impériale pourra les sauver de cette servitude. Jusqu'en éradiquer le souvenir même de leur identité.

Pourquoi se contenter de son sort misérable lorsque l'on peut tout simplement s'assimiler à l'autre pour enfin devenir comme l'autre? N'est-ce pas l'idéal même d'un être évolué? De devenir un assujetti avec des privilèges coloniaux.

Pauvre serf.

vraifederaliste dit :
31 juillet 2014 à 12 h 49 min

@Martin Gagné

75 % non mais largement plus de 50 % oui et probablement pour toujours...pas de problème en ce qui me concerne si 35 % de la population n'a toujours pas compris que leur pays est le Canada.

Il ne s'agit pas d'être pour le Canada, pas d'illusion sur ce conglomérat, il s'agit juste de s'assurer que vos funestes idées, étalées largement par Madame Casserole et ses sbires, n'ont plus aucune chance de vous permettre d'accéder au pouvoir.

Rester dans l'opposition, pourquoi pas..ou rejoindre l'un de ces nombreux groupes qui s'agitent dans la constellation nationaliste...

Pour les mensonges le PQ et ses affidés se défendent aussi très bien...

Je lisais en souriant les déclarations de Drainville qui s'extasie sur l'Ecosse, ca va être 60 % de non, les sondages depuis plus de 50 années sur ce sujet n'ont pas changés.

Une question claire...avec l'accord de Ottawa...on tente sa chance ? Juste pour voir...?

Qui parle d'être honnête ?

Xyste de Verchères dit :
31 juillet 2014 à 15 h 52 min

@Vraifederaliste

Qui dit que «35 % de la population n’a toujours pas compris que leur pays est le Canada».

Le mot «leur» est un adjectif possessif. Vous soutenez que le Canada appartient à ceux qui l'habitent. Vous dites donc que les gens possèdent le Canada?

Rien de plus faux.

Avez-vous un titre de propriété pour le démontrer? Autre qu'un titre en fief simple sur une toute petite parcelle terre que l'on peut vous saisir à tout instant. Bien sûr que non.

Un serf ne possède rien. Même collectivement, les serfs ne possèdent rien.

Le Canada est un territoire qui appartient à une entreprise privée que l’on surnomme la Couronne. C'est bien pathétique de vous entendre louanger le fait d'être serf de ce territoire.

Surtout pathétique de dénigrer tous ceux qui veulent s'en libérer pour enfin devenir maître chez eux.

Pauvre serf.

Roger Boivin dit :
7 août 2014 à 20 h 55 min

@ M. Bock-Côté, je crois que ce livre pourrait vous intéresser :

sur google :

L'anglicisme, voila l'ennemi Tardivel, Jules Paul open library

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