Alex Kovalev vote pour Max Pacioretty comme futur capitaine du Canadien
« Max serait le candidat idéal pour porter le « C » sur son chandail » - Alex Kovalev
TERREBONNE | Alex Kovalev n’a pas atteint son objectif de prolonger sa carrière professionnelle jusqu’à l’âge vénérable de 50 ans. Âgé de 41 ans et à la retraite depuis quelques mois seulement, après une dernière saison en deuxième division en Suisse avec l’équipe de HC Viège, l’Artiste a parlé de l’un de ses grands amours, le Canadien de Montréal.
Kovalev était de passage au Québec, hier, afin d’organiser la 7e classique de son tournoi de golf qui vient en aide aux enfants atteints de maladies cardiaques.
À l’image de plusieurs anciennes gloires du CH, le Russe n’a pas eu peur d’offrir son opinion. Avant d’attaquer les allées du golf Le Mirage à Terrebonne, il a mis son grain de sel dans le débat qui enflammera les partisans jusqu’au début de la prochaine saison: l’identité du prochain capitaine.
«Premièrement, je ne connais plus très bien les joueurs de l’équipe, a lancé Kovalev qui réside maintenant à New York. Il y a eu plusieurs changements depuis mon dernier match avec le Canadien au mois d’avril 2009. Ça fait déjà plus de cinq ans.»
Une fois la rouille chassée, l’ancien numéro 27 a fait son choix.
«Je sais qu’ils ont de bons vétérans avec Tomas Plekanec et Andrei Markov, mais ils ont aussi de très bons jeunes. Je crois que je voterais pour Max Pacioretty. Il mène l’attaque depuis deux ou trois ans. Il serait le candidat idéal pour porter le «C» sur son chandail. Il a acquis beaucoup de maturité au cours des dernières saisons et il n’a pas eu une route facile vers la LNH.»
«À ma dernière saison à Montréal, Max était une recrue et il faisait la navette entre Hamilton et Montréal. Il a prouvé qu’il a du caractère.»
Markov trop timide
L’âge et l’expérience ne représentent pas les uniques critères pour obtenir le prestigieux titre de capitaine. Kovalev a rappelé cette règle avec Markov.
«Je ne pense pas qu’Andrei se soucie réellement de devenir le prochain capitaine. Je ne crois pas qu’il serait malheureux s’il n’était pas choisi même s’il est celui avec le plus d’expérience au sein de l’équipe. Vous le connaissez tout comme moi, il est un gars très timide. Je ne sais pas s’il a vraiment changé aujourd’hui, mais j’en serais assez surpris.»
«Andrei est un très bon coéquipier, un bon défenseur, mais il ne parle pas suffisamment pour remplir les différentes tâches d’un capitaine à l’extérieur de la glace, a-t-il poursuivi. Personnellement, je ne lui donnerai pas le titre de capitaine. Andrei n’a jamais eu cet objectif.»
Travail et constance
Durant ses cinq saisons avec le Tricolore, Kovalev a occasionnellement porté le «C» sur son gilet lorsque Saku Koivu se retrouvait sur la liste des blessés.
«Pour moi, c’était juste une lettre différente sur mon chandail, a-t-il dit. Je n’ai jamais vu cela comme un exploit grandiose, c’était juste une reconnaissance et une marque de confiance. J’ai toujours agi de la même façon et je cherchais le bien pour l’équipe.»
«Les gens font souvent l’erreur de croire que le capitaine doit toujours parler dans la chambre ou que c’est le joueur qui crie le plus fort. Ce n’est pas le cas. Tu veux miser sur un capitaine qui donne l’exemple sur la glace en offrant un rendement constant et en travaillant très fort.»
Selon sa dernière description d’un bon capitaine, Kovalev ne répondait pas à tous les critères puisque la constance n’a jamais représenté sa meilleure arme…
