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Price l’ambassadeur

Carey Price lance le programme du Club des petits déjeuners à Anahim Lake, en Colombie-Britannique

Carey Price
Photo Courtoisie Carey Price accompagnée de jeunes partisans lors du coup d'envoi du programme du Club des petits déjeuners à Anahim Lake en Colombie-Britannique.

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MONTRÉAL | Il n’y a pas des tonnes de modèles à Anahim Lake, un petit village situé à plus de 800 kilomètres au nord-ouest de Vancouver. Carey Price restera toujours l’enfant chéri de ce patelin d’environ 1500 personnes, dont près de 500 habitent sur la réserve autochtone de la nation Ulkatcho.

De passage pour quelques jours dans le village où il a grandi, Price en a profité, mardi, pour concrétiser son association avec le Club des petits déjeuners en tant qu’ambassadeur national pour les Premières nations, Métis et Inuits.

« Dans les communautés rurales et éloignées, les enfants manquent souvent de ressources, a rappelé Price lors d’une entrevue au Journal de Montréal quelques heures après une cérémonie dans une école d’Anahim Lake. Quand tu te réveilles le matin, tu n’as pas à réfléchir trop longtemps avant de manger ton déjeuner. Tu n’as pas à y penser deux fois, c’est un automatisme. Malheureusement, plusieurs enfants n’ont pas la même chance. On tient trop souvent ce luxe pour acquis. »

« Je cherchais une façon pour redonner à ma communauté et le Club des petits déjeuners représentait le mariage parfait pour moi et Anahim Lake. »

Daniel Germain, le président fondateur du club, se réjouissait de son partenariat avec l’homme masqué du Canadien.

« Nous avions déjà un programme avec les premières nations et je ne pouvais pas trouver un meilleur ambassadeur en Carey, a-t-il lancé. Il connaît la réalité des jeunes autochtones. »

« Les jeunes d’ici ont besoin de modèle, mais aussi d’un bon déjeuner. Quand il était à Sotchi, on pouvait lire : Carey Price, Canada, Anahim Lake. Il s’agit d’une énorme fierté pour la communauté.

« À Anahim Lake, nous espérons aider plus de 50 enfants par jour, mais notre association ne se limitera pas à une seule ville. Dans les prochains mois et années, nous élargirons la collaboration avec plusieurs villages de la région, de Bella-Coola à l’Ouest jusqu’à Williams Lake plus à l’est. »

Une influence positive

Même s’il partage maintenant la grande majorité de son temps entre Montréal et Kelowna en Colombie-Britannique, Price n’a pas oublié d’où il vient.

« C’est toujours bon de retourner à tes racines, ça permet de te recentrer. Je profite de ce temps pour voir ma famille, mais aussi repenser à mes priorités dans la vie. Quand je reviens ici, je constate encore plus le long chemin que j’ai parcouru. »

Maintenant âgé de 26 ans, Price réalise encore difficilement l’image qu’il projette.

« Je ne sais pas trop comment définir mon impact pour les jeunes de ma communauté. J’espère simplement que je peux véhiculer le bon message et je cherche à être une influence positive. Que tu rencontres un enfant pour trois secondes ou que tu le connaisses depuis 10 ans tu veux être une bonne influence. Parfois, c’est encore plus important quand tu le vois que trois secondes puisque c’est la seule chance que tu as de faire une différence dans sa vie. »

De retour sur la glace

Blessé au genou droit dès le premier match de la finale de l’Est contre les Rangers de New York, Price attend impatiemment le prochain camp de l’équipe.

« Je me sens très bien, a-t-il dit. Je patine depuis quelques semaines déjà. J’ai hâte au prochain camp. J’imagine que je serai prêt pour le camp, il n’y a pas de doutes dans mon esprit.

Le numéro 31 a également parlé rapidement de deux autres sujets, les départs de Brian Gionta et de Josh Gorges ainsi que du prochain capitaine.

« J’ai perdu deux très bons amis en Brian et Josh. Il s’agit d’un aspect malheureux de notre sport, mais c’est la réalité. Il faut maintenant regarder de l’avant. »

« J’ai toujours vu le capitaine comme une chose cérémoniale, a-t-il enchaîné. Je crois fermement que tu n’as pas besoin d’une lettre pour être un meneur dans le vestiaire. Il doit y avoir plus que trois ou quatre gars qui prennent le leadership pour pousser le bateau dans la même direction. »

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