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La préférence de Parenteau

Pierre-Alexandre Parenteau.
Pierre-Alexandre Parenteau. Photo Sébastien St-Jean / Agence QMI


Évidemment, Pierre-Alexandre Parenteau acceptera volontiers les compagnons de trio auxquels son entraîneur-chef Michel Therrien voudra bien l’associer dans sa nouvelle équipe, le Canadien de Montréal.

Mais, si l’attaquant québécois avait à choisir…

«C’est sûr que j’aimerais jouer avec Max Pacioretty et David Desharnais», a-t-il avoué mercredi, de passage sur le plateau de «Dave Morissette en direct», à TVA Sports.

Parenteau a nommé ces deux joueurs après avoir d’abord refusé de nommer qui que ce soit à Dave Morissette et à ses collègues. Le vétéran de 31 ans est prêt à suivre les instructions de ses supérieurs à Montréal.

«Les Tomas Plekanec, Alex Galchenyuk, Brendan Gallagher… Il y a beaucoup de bons joueurs chez les Canadiens et je laisse les entraîneurs décider, a continué Parenteau. J’ai eu une rencontre avec Michel Therrien il y a quelques mois. C’était très bien. Il s’attend à ce que je travaille fort pour l’équipe.»

Relation un peu houleuse avec Roy

Non, Parenteau n’est pas du genre à faire des vagues et compte bien entretenir une excellente relation avec le personnel du Tricolore.

Pas que son expérience précédente avec Patrick Roy chez l’Avalanche du Colorado ait été laborieuse… Certes, elle aurait pu être plus harmonieuse, mais une combinaison de facteurs ont rendu les choses pires qu’elles l’étaient réellement.

«Je ne pense pas que c’était mauvais avec Patrick Roy. Oui, on avait nos différends. Mais le fait que j’aie été blessé aux deux genoux pendant que l’Avalanche connaissait une très bonne saison n’a pas aidé.

«C’était une année démoralisante à cause de cela, mais c’est derrière moi maintenant. Patrick est un excellent entraîneur. La page est tournée, je suis à Montréal maintenant et tout va bien.»

Le défi montréalais

Parlant de Montréal, Parenteau est prêt à vivre à fond l’expérience d’un Québécois qui joue chez lui, là où le hockey est une passion et où les partisans attendent du succès de la part du CH, année après année – particulièrement de la part de ses membres québécois.

«Les gens me souhaitent bonne chance dans la rue. Je n’ai jamais vécu ça à ce niveau-là, je ne me faisais pas reconnaître comme ça avant. C’est plaisant, tu ne peux pas demander mieux que ça.

«Je sais que les gens vont m’en demander beaucoup, mais comme on dit en anglais, "I embrace it". J’aime les défis. Je n’ai qu’à livrer la marchandise et à travailler fort. En faisant ça, je vais bien dormir le soir.»

Dans une saison écourtée en raison de ses entorses aux genoux, Parenteau a inscrit 14 buts et 19 aides pour un total de 33 points en 55 matchs.

En séries, il a marqué une fois et enregistré deux aides au premier tour de l’Association de l’Ouest, quand l’Avalanche a subi une élimination crève-cœur aux mains du Wild du Minnesota en sept rencontres.







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