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Dossier trompeur

Le Wild est beaucoup plus coriace que ses performances ne l’indiquent

Minnesota Wild v Montreal Canadiens
Ryan Suter et David Desharnais Photo d'archives


Michel Therrien se plaît à dire que la parité entre les équipes de la LNH rend chaque victoire difficile à acquérir. Et selon lui, la visite du Wild ne fera pas exception.

Blanchi 3 à 0 jeudi à Ottawa, le Wild occupe le 10e rang de l’Association de l’Ouest avec un dossier de 7-5-0. De plus, Zach Parisé est sur la touche en raison d’une commotion cérébrale.

Cependant, l’entraîneur du Canadien soutient que l’on ferait une grossière erreur de se fier uniquement à cette fiche pour analyser la troupe de Mike Yeo.

«C’est l’une des puissances dans l’Ouest. À chaque rencontre, le Wild décoche plus de tirs que l’adversaire et obtient plus d’occasions de marquer que lui. C’est une équipe très bien structurée», a indiqué l’entraîneur du Canadien.

Signe de leur jeu hermétique, les représentants du Minnesota sont l’équipe qui accorde le moins de lancers à l’adversaire (22,3). Un style qui explique en partie l’excellente moyenne de but alloué de Darcy Kuemper (1,77) et les trois jeux blancs (un sommet dans le circuit) qu’il a enregistrés en neuf présences devant le filet.

«Ils sont très acharnés sur le porteur du disque. Les opportunités seront très rares. Par conséquent, nous devrons jouer de façon intelligente et intense avec la rondelle», a ajouté Therrien.

Guy Lapointe: un bâtisseur

D’ordinaire, une visite du Wild ne constitue pas l’un des moments marquants d’une saison du Canadien. Cependant, la cérémonie visant à retirer le chandail numéro 5 de Guy Lapointe apportera un cachet particulier à la rencontre.

Mike Weaver, Andreï Markov, Manny Malhotra et Rene Bourque étaient les seuls joueurs de l’édition actuelle du Tricolore déjà nés au moment ou le défenseur a disputé son dernier match dans l’uniforme bleu-blanc-rouge, au cours de la saison 1981-1982.

Ce qui ne les empêche pas d’avoir entendu parler de ses prouesses. C’est le cas de P.K. Subban, dont le père était un grand partisan du Tricolore.

«Le hockey a beau être bien différent de ce qu’il était à son époque, ça ne change rien à ce qu’il a accompli, à ce qu’il a fait pour cette organisation. Il fait partie de ceux qui ont bâti le Canadien», a lancé le défenseur.

Jamais plus de Big Three

À l’occasion de cette présentation, Larry Robinson et Serge Savard, les deux autres membres du Big Three seront de passage au Centre Bell.

Ainsi sera réuni ce que plusieurs considèrent comme étant le plus grand trio de défenseurs de tous les temps.

«Avec 30 équipes et un plafond salarial, je ne crois pas qu’il sera possible de revoir trois défenseurs d’un calibre aussi élevé jouer avec la même équipe», a souligné Parenteau.

Quel dommage...







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