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Doux souvenirs de Serge Savard

Serge Savard et Guy Lapointe.
Serge Savard et Guy Lapointe. MARTIN ALARIE/AGENCE QMI


Serge Savard est pratiquement aussi ému que Guy Lapointe lui-même en vue du retrait du chandail numéro 5 de «Pointu», samedi, au Centre Bell.

Dans une entrevue réalisée par Louis Jean qui sera diffusée à TVA Sports avant le match entre le Canadien et le Wild du Minnesota, les deux membres du «Big Three» prouvent que leur complicité s’est également développée à l’extérieur de la patinoire.

«À la télévision, l’entrevue a une durée d’environ 7 minutes, mais on a parlé beaucoup plus longtemps et ç’aurait pu se prolonger pendant des heures et des heures, a noté l’animateur Louis Jean. Ils ont été très généreux.»

Savard et Lapointe débordent d’anecdotes. Si le défenseur devant être honoré samedi soir est reconnu comme un véritable joueur de tours, Savard demeure celui qui a posé le premier piège pour souhaiter la bienvenue au jeune Lapointe avec le Canadien.

«Serge Savard raconte durant l’entrevue comment il l’a initié, mais Lapointe rit avant même le début de l’histoire», a indiqué Jean, soulignant la franche camaraderie existant entre les deux anciens coéquipiers.

Pour la petite histoire, Savard avait faussement informé Lapointe, pendant l’échauffement de son premier match dans la LNH, que le gardien du Tricolore Lorne «Gump» Worsley aimait recevoir des tirs dans le haut du filet. Or, une loi non-écrite veut plutôt qu’on ne lance jamais à la hauteur de la tête de son gardien à l’entraînement ou avant une partie. Lapointe l’a finalement su à ses dépens quand Gump Worsley, qui n’était pas au courant du stratagème de Savard, était venu voir la recrue pour l’enguirlander.







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