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Vanek : le Minnesota avant tout

Selon Pominville, c’était écrit dans le ciel que Vanek se joindrait au Wild

Thomas Vanek ne tient pas rancune au Canadien de ne lui avoir fait aucune ­offre concrète lorsqu’il est devenu joueur autonome, en juillet dernier.
Photo Ben Pelosse Thomas Vanek ne tient pas rancune au Canadien de ne lui avoir fait aucune ­offre concrète lorsqu’il est devenu joueur autonome, en juillet dernier.

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Depuis ses premiers pas dans la LNH en 2005-2006 avec les Sabres à Buffalo, Thomas Vanek a déjà gagné plus de 57 millions. D’ici les trois prochaines saisons, l’Autrichien recevra 19,5 millions du Wild du Minnesota.

En théorie, Vanek ne manquera jamais d’argent même si son nom a récemment circulé dans une histoire de paris sportifs illégaux. Sans son désir de poursuivre sa carrière au Minnesota, il aurait pu engraisser son coffre-fort personnel d’une façon bien plus considérable.

Une fois les caméras fermées, Vanek n’a pas eu peur de dire la vérité lorsqu’il se retrouvait seul avec le représentant du Journal de Montréal dans le vestiaire de l’équipe adverse au Centre Bell.

«Est-ce que j’ai laissé de l’argent sur la table? Oui, j’avais reçu de meilleures offres lors des derniers mois de la part des Islanders et des Sabres.»

Au mois de février 2014, Vanek a dit non à Garth Snow et aux Islanders pour un pacte de sept ans avoisinant les 50 millions. À l’été 2013, il avait aussi refusé une offre semblable des Sabres.

«J’avais pris le pari d’attaquer le marché des joueurs autonomes, a-t-il poursuivi. C’était mon choix. Je ne pensais pas juste à l’argent, je voulais trouver une équipe où ma famille et moi étions pour être heureux. Je cherchais aussi une équipe gagnante.

«Le Wild correspondait à mes critères. En plus, ma femme vient du Minnesota et c’est dans cette ville que j’ai joué mon hockey universitaire. C’est un retour à la maison.»

Jason Pominville, qui avait bien connu Vanek à Buffalo, n’était absolument pas surpris de le voir débarquer au ­Minnesota cet été.

«C’était un peu écrit dans le ciel qu’il était pour s’en venir avec le Wild, a lancé Pominville. Du moins, un peu tout le monde s’en doutait. Il voulait être ici. Il y a beaucoup de pression sur ses épaules, de la part des journalistes et des partisans. Il a joué son hockey universitaire au Minnesota [avec les Gophers].»

Aucune offre du CH

Acquis des Islanders à la date limite des transactions le 5 mars 2014 en échange d’un choix de 2e tour et de l’attaquant suédois Sebastian Collberg, ­Vanek n’aura finalement été qu’un ­simple «joueur de location» pour le CH.

«Je n’ai jamais reçu une offre concrète de la part du Canadien, a-t-il admis. Il y avait eu des discussions entre mon agent et Marc Bergevin, mais sans plus. C’était plus pour connaître les intentions des deux camps.»

Lors de son bref passage à Montréal, Vanek a récolté 15 points (6 buts, 9 aides) en 18 matchs, en fin de saison. La lune de miel avait toutefois pris fin au printemps dernier. Souvent relégué au sein des troisième ou quatrième trios, il n’avait obtenu que 10 points (5 buts, 5 passes) en 17 rencontres.

Bon joueur, il a refusé de critiquer ­Michel Therrien.

«C’était correct. Michel faisait son travail. Je n’ai pas de regret et je ne suis pas fâché. Il était l’entraîneur et il prenait des décisions. Oui, j’aurais aimé poursuivre mon aventure avec Max [Pacioretty] et Davey [Desharnais]. Je trouvais qu’il y avait une belle chimie entre nous trois, mais il a opté pour des changements. Ça fait partie du jeu, c’est tout.»

Une période de transition

Après 12 matchs avec le Wild, Vanek n’a toujours pas pris son envol avec une maigre récolte d’un but et sept passes.

«Ça prend du temps pour bien se sentir avec une nouvelle équipe, a-t-il expliqué. C’était la même histoire à mes premiers matchs avec le Canadien. Tu dois t’ajuster à un nouveau système et de nouveaux coéquipiers. En ce moment, je dirais que j’ai joué avec pratiquement tous les attaquants du Wild.»

Pour son premier match contre son ancienne équipe, Vanek jouera à l’aile gauche aux côtés de Mikael Granlund et de Jason Pominville.

 

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