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Innocenté grâce à l’eau de Malartic

jack burke
Jeremy Allen Jack Burke est un des meilleurs cyclistes canadiens chez les moins de 23 ans.

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Un cycliste qui a échoué à un test antidopage en 2013 vient d’être innocenté en prouvant que le produit pouvait se retrouver dans l’eau potable de la Ville de Malartic, en Abitibi. Le maire de la municipalité n’en croit pas un mot.

Jack Burke, qui a terminé au quatrième rang lors du Tour cycliste de l’Abitibi 2013, a échoué à un test antidopage effectué après l’étape du 18 juillet à Malartic. «J’étais sous le choc. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Je n’ai jamais pris de substances interdites», a dit le jeune cycliste.

On a retrouvé une faible quantité d’hydrochlorothiazide (HCTZ) dans son urine. Ce diurétique sert aux tricheurs afin de masquer des produits dopants et est interdit par l’Union cycliste internationale.

Burke a immédiatement clamé son innocence, lui qui risquait une suspension de deux ans. En février 2014, un juge a cependant décidé de ne pas le suspendre, mais de plutôt simplement lui donner une réprimande en raison des faibles quantités et du jeune âge du cycliste.

L’Union cycliste internationale a porté la cause en appel. Un juge de New York vient d’innocenter le cycliste et a jugé que même la réprimande était exagérée dans son cas.

Dans l’eau de Malartic

Le père du cycliste, Dion Burke, a mené de longues recherches afin de prouver l’innocence de son fils. Il a découvert que l’eau de Malartic n’est traitée qu’avec un peu de chlore et que celui-ci n’est pas assez puissant pour filtrer les diurétiques comme le HCTZ. Le produit pouvait alors se trouver dans l’eau.

Burke a indiqué que le matin du 18 juillet 2013, il n’avait pas eu le temps de remplir ses bidons d’eau avant de prendre l’autobus de Rouyn-Noranda pour Malartic où se tenait l’étape. Il les a remplis à Malartic, ce qui expliquerait qu’il ait été le seul cycliste à échouer au test antidopage ce jour-là.

« Impossible »

Le maire de Malartic, Martin Ferron, ne croit pas un mot de l’histoire du cycliste.

«C’est n’importe quoi. Nous avons une eau qui provient d’eskers et elle est comparable à l’eau d’Amos [considérée la meilleure eau au monde]. Notre eau est tellement de bonne qualité qu’un embouteilleur est en train de s’installer chez nous. Tant mieux s’il s’en est sorti, mais ce que je dis c’est que ce produit ne se retrouve pas dans notre eau», a indiqué M. Ferron.

«Je suis content d’avoir été innocenté. Les autres personnes peuvent bien penser ce qu’elles veulent. Même si j’ai été blanchi, il reste toujours un doute. Quand on tape mon nom sur Google, c’est cette histoire de dopage qui sort en premier. C’est une honte», a indiqué l’athlète.

 

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