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Prolongation in extremis pour la Grèce

Drapeaux
© Archives / AFP photo


 

Drapeaux
REUTERS

Les ministres des Finances de la zone euro ont prolongé de quatre mois le plan d'aide à la Grèce.

En échange Athènes promet de ne pas remettre en cause les réformes dont l'annulation aurait un impact budgétaire négatif et d'honorer toutes ses dettes, a déclaré vendredi le président de l'Eurogroupe.

Athènes a pris aussi l'engagement de présenter lundi une liste de réformes conformes aux modalités du plan d'aide actuel.

Le gouvernement grec a salué vendredi l'accord conclu par les ministres des Finances de la zone euro pour prolonger de quatre mois le plan d'aide, un compromis qui permettra selon lui de négocier «un nouvel accord».

«La Grèce a tourné une page», a dit un responsable gouvernemental, ajoutant qu'Athènes allait présenter à ses partenaires une liste des réformes prévues pendant la prolongation.

Ces mesures privilégieront les domaines qui font l'objet d'un accord avec les partenaires de la Grèce au sein de la zone euro, comme la lutte contre l'évasion fiscale et la corruption ou les remèdes à apporter à la crise humanitaire en Grèce, a-t-il ajouté. «Nous avons évité des mesures récessionnistes», a-t-il poursuivi.

La BCE exclut tout contrôle des capitaux en Grèce
La Banque centrale européenne (BCE) a déclaré vendredi qu'elle ne jugeait pas nécessaire des mesures de contrôle des capitaux en Grèce, après cet accord de prolongation du plan d'aide.

«Le contrôle des capitaux est hors de question», a déclaré une source de la BCE.

Elle a ajouté que le Conseil des gouverneurs de l'institution était disposé à accepter de nouveau les obligations d'Etat grecques comme garantie pour ses opérations de refinancement lorsque les mesures nécessaires seront prises pour assurer la prolongation du plan d'aide.

La BCE a conclu qu'il existait une «forte probabilité» que la Grèce aboutisse à une «conclusion favorable» de son plan d'aide, a poursuivi cette source.

La BCE a annoncé le 4 février qu'elle cessait d'accepter les titres d'Etat grecs comme garantie en arguant du fait que le gouvernement d'Athènes voulait mettre fin au plan d'aide, ce qui a obligé les banques grecques à recourir à un mécanisme de fourniture de liquidité d'urgence afin de rester solvables.

 







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