Le consentement expliqué avec une tasse de thé
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On a beaucoup parlé de la notion de consentement depuis l’histoire de Jian Ghomeshi et des agressions non dénoncées. Étrangement, c’est un concept qui, pour plusieurs, semble encore nébuleux.
Pour ma part, ça ne pourrait être plus clair: quand c’est non, c’est non, point à la ligne.
Mais si vous faites partie de ceux ou celles pour qui la ligne entre consentement et non-consentement est encore floue, voici une vidéo qui explique le concept de la façon la plus simple possible: avec des bonhommes allumettes et une tasse de thé.
Traduction:
«Si vous avez toujours de la difficulté à comprendre le concept de consentement, imaginez qu’au lieu d’une relation sexuelle, vous leur faites une tasse de thé.»
«Si vous dites: "Hé, prendriez-vous une tasse de thé?"
Et qu’ils répondent: "Oh mon Dieu, oui, j’adorerais une tasse de thé!"
Vous savez qu’ils veulent une tasse de thé.»
«Si vous dites: "Hé, prendriez-vous une tasse de thé?"
Et qu’ils font: "Hmm, je ne sais pas vraiment..."
Alors vous pouvez leur faire une tasse de thé. Ou non. Mais sachez qu’ils ne la boiront peut-être pas. Et s’ils ne la boivent pas – et c’est la partie à retenir – ne les forcez pas à la boire. Le simple fait que vous leur ayez offert une tasse de thé ne vous autorise pas à les obliger à la boire.»
«Et s’ils vous disent: "Non merci."
Ne leur faites pas de thé, tout simplement. Ne les forcez pas à en boire, ne vous emportez pas contre eux parce qu’ils ne veulent pas de thé. Ils ne veulent simplement pas de thé, c’est compris?»
Idem s’ils changent d’avis en cours de route, ou s’ils sont inconscients, s’ils commencent à boire le thé, mais que soudainement, ils n’en veulent plus. Et rappelez-vous qu’une fois n’est pas coutume. Si vous avez déjà bu du thé avec quelqu’un, ça ne vous autorise pas implicitement à revenir quand bon vous semble pour leur en faire boire une autre tasse.
«Si vous êtes capables de comprendre qu’il est tout à fait ridicule de forcer quelqu’un à boire du thé quand il n’en veut pas, et que vous pouvez comprendre quand quelqu’un ne veut pas de thé, alors pourquoi est-ce si difficile de le comprendre quand on parle de sexe?»
«Qu’il s’agisse de thé ou de sexe, le consentement est roi.»
Voilà, ça ne saurait être plus simple.