Une campagne contre la violence amoureuse
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Jasmin Roy invite les Montréalais à prendre position contre la violence amoureuse en participant à l’initiative «Je suis Gabrielle», organisée en mémoire d’une adolescente tuée l’an dernier.
«Il est inacceptable qu’une société comme la nôtre ne parle pas assez de violence amoureuse. C’est très préoccupant», tranche Jasmin Roy.
C’est dans le cadre du tournage d’un documentaire portant sur le rapport des filles avec la violence que le comédien a rencontré Marlène Dufresne. Sa fille, Gabrielle Dufresne-Élie, a été assassinée l’année dernière par son ex-petit ami qui n’acceptait pas leur rupture. Elle avait 17 ans.
«J’ai été très touché par l’histoire de cette femme qui tente de donner un sens à un drame qui n’en a pas», raconte-t-il.
C’est avec l’organisation d’une marche, le 14 juin prochain, que la famille de Gabrielle commémorera son décès.
Créer un phénomène viral
Avec l’aide de sa fondation, Jasmin Roy est venu appuyer la démarche de cette mère endeuillée et de sa famille. Il a fait appel à plusieurs membres de la communauté artistique qui ont à leur tour offert leur soutien en posant pour la campagne avec une affiche indiquant «Je suis Gabrielle».
Guy Nantel, Marc Hervieux, Pénélope McQuade et Marie-Lise Pilote ne sont que quelques-unes des personnalités qui ont répondu à son appel.
Jasmin Roy espère d’ailleurs que son initiative inspirera le public à suivre le mouvement. Il invite donc les gens à partager sur les réseaux sociaux leurs propres photos, sur lesquelles apparaît le slogan «Je suis Gabrielle», dans l’espoir de «mettre de la pression sur le gouvernement».
«Il faut ramener les cours d’éducation sexuelle dans nos écoles. On doit suivre l’exemple de l’Ontario, où on aborde le sujet du respect de son corps dès le primaire», prône-t-il.
«On doit outiller nos jeunes afin de leur permettre de bâtir des relations amoureuses saines, harmonieuses et sécuritaires», conclut-il.
La marche «Je suis Gabrielle» débutera à 11 h le dimanche 14 juin, à l’école Marguerite-De Lajemmerais, où étudiait Gabrielle.
Brèves
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