Jean Leloup fait courir les foules
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Le roi Ponpon n’est pas encore prêt à abdiquer. Donné has been plus souvent qu’à son tour au fil de la dernière décennie, Jean Leloup trouve encore le moyen de rebondir.
Absent sur disque depuis six ans, notre excentrique national a brisé le silence, l’hiver dernier, avec l’excellent album À Paradis City, succès populaire et d’estime qui vient de franchir le cap des 82 414 exemplaires vendus (nombre exact tiré d’un récent communiqué de presse). En cette époque où les albums s’écoutent gratuitement sur Spotify, nous sommes devant un exploit digne de mention.
L’engouement ne se limite pas à l’album. Sa rentrée scénique, très attendue, fera courir les foules en décembre. Les supplémentaires s’accumulent pour son nouveau spectacle Le fantôme de Paradis City. Une salle Wilfrid-Pelletier et un Grand Théâtre sont déjà remplis pour le mois décembre. De nouvelles représentations à Montréal, Québec et Ottawa ont dû être ajoutées, ne vous étonnez pas si d’autres apparaissent en cours de route.
«Le paradis, il n’existe pas», nous avait déclaré Jean Leloup quand il avait dévoilé son À Paradis City. Peut-être, mais on ne peut s’empêcher de penser que Johny doit être au septième ciel en ce moment.
Rescapé de la planète Pêche
À quoi s’attendre? Difficile à dire. Concentré à la préparation de sa nouvelle production, Leloup décline les demandes d’entrevue. On en saura un peu plus à quelques jours de sa première montréalaise, prévue le 5 décembre. En attendant, on doit se contenter de la ludique description de son équipe de relations de presse.
«Après l’ouragan numérique, Paradis City, capitale de la mystérieuse planète Pêche, aura disparu des écrans et errera en chute libre. Seule forme humaine dans la ville abandonnée, le Fantôme, éperdu pour Petit Pavillon, ira de place en place, de toit en ruelle, en jouant de sa guitare déchirante, à la recherche des Flamants Roses de ses illusions»
Le fantôme, doit-on le préciser, sera Jean Leloup lui-même.