Un outil sous-exploité
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Pour beaucoup, le télémètre est un gadget qui n’a pas sa place dans leur sac à dos.
Pourtant, le range finder, comme l’appellent la plupart des adeptes, peut rendre de fiers services aux nemrods qui l’utilisent sur le terrain.
Cet appareil très précis émet un faisceau laser qui permet de calculer la distance qui vous sépare d’un gibier ou d’un objet.
Fort pratique
Lorsqu’on se rend dans un centre de tir, les cibles sont déjà installées et on vous indique clairement la distance, en mètres, qui vous sépare de ces dernières. Si vous souhaitez plutôt vérifier la précision de vos calibres contre une dune de sable ou sur une terre privée (où c’est permis, évidemment!), vous devez positionner la cible que vous voulez atteindre à une distance précise. Or, en appuyant simplement sur le bouton du télémètre, vous pourrez facilement la déterminer.
Imaginons que vous êtes bien assis dans votre cache. Soudain, un cervidé trophée apparaît au loin. Votre calibre est réglé à 100 mètres. Vous savez qu’à 200 mètres votre projectile ne perdra pas plus de 5 ou 6 cm de hauteur. Mais si vous possédez un télescope Pro Staff, Fieldmaster ou Monarch et que vous avez pris deux minutes pour consulter le site www.nikonsportoptics.ca/spoton, vous savez que la deuxième barre horizontale de votre réticule est réglée à une distance supérieure précise, que la troisième vous permettra de faire un tir juste encore plus loin, etc. Votre seul problème, c’est que vous n’êtes pas capable d’estimer la distance qui vous sépare de ce superbe spécimen. Là encore, le range finder aurait été très utile.
Les archers et les arbalétriers savent que leurs flèches ne peuvent voyager très loin dans les airs. Beaucoup d’astucieux chasseurs laissent sur le terrain de petits morceaux de chiffon, imbibés d’une urine attrayante pour le gibier visé, à 20 m, à 30 m et à 40 m. Il s’agit pour eux de précieux points de repère. Le nemrod qui utilise une carabine pourrait pour sa part prendre des mesures aux extrémités du lopin de terre qu’il exploite et les noter. Ainsi, si un orignal monstre arrive dans le coin gauche, par exemple, il saura déjà comment régler son tir en fonction de l’éloignement.
Un autre avantage important de l’appareil en question, c’est que vous pouvez évaluer les distances à parcourir pour vous rendre à des points précis.
Performance
Paul Leal me présentait dernièrement un modèle très impressionnant, le ProStaff 7I. Mis à part son boîtier compact et léger, son oculaire à haut rendement offrant un grossissement de 6x, ses deux modes de mesures de la distance et de l’inclinaison, cet appareil étanche vous permet de faire des lectures à 1300 verges. Imaginez! vous êtes maintenant en mesure d’avoir une donnée vraiment fiable jusqu’à 1,2 km. Ce produit permet aussi d’opter pour une priorité à la première cible ou à celle plus éloignée.
Précision
Il est impératif de passer au champ de tir avant le début de la saison de chasse afin de vérifier la précision de vos divers calibres.
Claude Dufour, de Rec-T-Fire, propose une gamme complète d’ajustements lasers pour lunettes d’approche qui peut également confirmer la précision de vos armes. Il suffit d’introduire l’adaptateur approprié au bout du canon et d’y insérer le laser. Par la suite, on pointe le faisceau lumineux sur une surface, puis on aligne le réticule sur le point lumineux. Au total, il faut moins de deux minutes pour effectuer une telle vérification. Même sur le terrain, cet outil qui se vend moins de 140 $, peut servir à vous redonner confiance à la suite d’une chute ou d’un choc sur le télescope. Cet article existe pour tous les calibres de .17 à .450, pour les fusils à poudre noire, pour l’arbalète et même pour les .12 tirant des balles uniques, communément appelées slugs.
Pour en savoir davantage sur ce produit entièrement québécois, écrivez à info@rec-t-fire.com
De tout pour tous
Le tournoi annuel de tir au pigeon d’argile NAPA du Club de chasse, pêche et tir de Farnham se déroulera demain au champ de tir, situé au 440, chemin Rive Sud à Farnham. Vous pourrez vous inscrire sur place de 9 h à 13 h. Il y aura cinq classes, soit A, B, C, femmes et juniors. Il n’en coûtera que 40 $ pour les membres et 45 $ pour les non-membres. Les cartouches de calibre 12 et les pigeons seront inclus dans les frais de participation. Il y aura plus de 1200 $ en prix de présence et des trophées. Pour de plus amples renseignements, on téléphone à Denis Fontaine au 450 293-5029.
Il y a quelques années, à cause d’un manque de nourriture en forêt, de nombreux Québécois ont eu des problèmes avec des ours noirs. Lorsque ces derniers s’immiscent à proximité de nos propriétés, cela peut engendrer des situations plutôt désagréables. On estime qu’il y a plus de 70 000 ursidés qui vivent sur notre territoire.
Certaines personnes n’aiment pas qu’on les chasse, mais elles sont forcées d’admettre qu’un certain contrôle de la population des ours s’impose afin d’éviter qu’ils soient trop nombreux et qu’ils s’approchent des centres urbains.
Je vous parie que nos voisins du Maine auront prochainement toutes sortes de mésaventures avec ces gros mammifères qui peuvent devenir très envahissants si le projet de la Humane Society of United States est accepté. Cette organisation d’antichasseurs fait des pieds et des mains pour qu’un référendum soit tenu afin d’interdire cette activité de prélèvement dans cet État. S’ils réussissent, il y aura une explosion démographique à court terme et un manque de nourriture s’ensuivra. Je vous laisse deviner la suite. Bonne chance!