La santé de nos seins, c’est important !

Chaque année, octobre nous rappelle l’importance de nous préoccuper de la santé de nos seins. N’oublions pas que le cancer du sein est la deuxième cause de décès par cancer chez les Canadiennes, après le cancer du poumon. Ainsi, en 2015, on prévoit que 25 000 femmes recevront un diagnostic de cancer du sein et que 5000 d’entre elles en mourront. Cela représente 14 % de tous les décès par cancer chez la femme. (1)

Huit cas de cancer du sein sur 10 touchent des femmes de plus de 50 ans. Chez les hommes, on rapporte moins de 1 % de personnes touchées: 212 hommes recevront un diagnostic de cancer du sein et 60 en mourront.

Taux de survie

Les taux de mortalité du cancer du sein chez les femmes ont diminué dans chaque groupe d’âge depuis le milieu des années 80. Grâce au dépistage, à de meilleures méthodes diagnostiques et à des traitements plus efficaces et ayant moins d’effets secondaires, nous avons maintenant un taux de survie de 88 % à cinq ans.

L’âge, le sexe, les antécédents personnels ou familiaux, de même que la prise d’hormonothérapie de substitution pendant plus de cinq ans sont parmi les facteurs de risque connus. Par ailleurs, les facteurs de prévention sont tous liés à nos habitudes de vie: saine alimentation, activité physique régulière, etc.

Moyens de dépistage

Quel que soit votre âge, vous devriez connaître l’état normal de vos seins et signaler tout changement à votre médecin.

Actuellement, la mammographie demeure le moyen de dépistage le plus efficace. C’est pourquoi le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) continue de promouvoir une mammographie de dépistage tous les deux ans pour les femmes de 50 à 69 ans. Pour les femmes de moins de 50 ans ou de plus de 69 ans, il est important de discuter avec votre médecin de votre risque de cancer du sein ainsi que des avantages et des inconvénients de la mammographie.

Quant à l’examen clinique des seins (ECS) effectué par un professionnel de la santé, la recherche n’a pas démontré qu’il est un outil de dépistage efficace. Mais il demeure un moyen de permettre aux médecins de trouver une anomalie au sein ou à l’aisselle.

Finalement, je vous invite à vous rendre sur le site de la Société canadienne du cancer ( www.cancer.ca ) pour visionner la capsule humoristique mettant en vedette Lise Dion et le «mémo-mamo».

Question à Johanne

Charlyne, 42 ans, de Boisbriand:

«Je dois prendre des antidépresseurs. Après combien de temps vais-je en ressentir les bienfaits?»

Au cours des deux premières semaines, vous ne ressentirez probablement pas d’amélioration. Mais, par la suite, si vous respectez la prescription, vous allez noter des effets positifs qui vont aller en augmentant au cours des semaines à venir. Si jamais ce n’était pas le cas, il est important d’en discuter avec un professionnel de la santé.

Mythe ou réalité

Le vin est moins calorique que la bière

Oui, mais... cela dépend de la taille de votre verre et du nombre de verres que vous buvez. Un verre de vin standard (150 ml) (taux d’alcool de 11,5 %) représente environ 120 kcal (calories). Quant à la bière, comme elle contient plus de glucides tout en ayant un pourcentage d’alcool moindre (5 %), une bouteille de 340 ml vous fait prendre environ 150 kcal (calories).