Amendes en série pour malpropreté au Pushap de Dollard-des-Ormeaux
Le commerce de Pierrefonds reçoit une quatrième amende pour son insalubrité
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Le restaurant de Pierrefonds vient de recevoir une amende de 3800 $ pour sa malpropreté généralisée.
Photo Le Journal de Montréal, Pierre-Paul Poulin -
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Croûte de farine jaunie et collante sur plusieurs instruments du restaurant.
Courtoisie -
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Crasse et cernes de gras noir sur des éléments du mélangeur, qui n'avait pas été nettoyé depuis longtemps.
Courtoisie -
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Contenants de plastique pas nettoyés depuis longtemps, comme en témoignent les cernes de résidus d'aliments séchés.
Courtoisie -
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Le restaurant de Pierrefonds vient de recevoir une amende de 3800 $ pour sa malpropreté généralisée.
Photo Le Journal de Montréal, Pierre-Paul Poulin -
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Croûte de farine jaunie et collante sur plusieurs instruments du restaurant.
Courtoisie -
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Crasse et cernes de gras noir sur des éléments du mélangeur, qui n'avait pas été nettoyé depuis longtemps.
Courtoisie -
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Contenants de plastique pas nettoyés depuis longtemps, comme en témoignent les cernes de résidus d'aliments séchés.
Courtoisie -
Le restaurant Pushap de l’ouest de l’île de Montréal commence à se faire tout un nom en matière d’insalubrité avec plus de 12 000 $ d’amendes depuis 2012.
«Notre équipe prépare les assiettes indiennes plus délicieuses seulement avec ingrédients des standards plus hauts», écrit sur son site web le restaurant situé au 4777, boulevard des Sources, à Pierrefonds.
Mais il n’y a pas que le français qui est approximatif dans ce commerce de l’Ouest-de-l’Île. La propreté laisse aussi à désirer, et ce, depuis plusieurs années, ont constaté les inspecteurs en salubrité alimentaire de la Ville de Montréal.
Le restaurant a reçu le 21 octobre dernier une amende de 3800 $ pour sa malpropreté générale à la suite d’une inspection effectuée en octobre 2014.
C’est la troisième amende pour insalubrité que le restaurant reçoit depuis 2012. Une quatrième amende a aussi été donnée pour la température dangereuse des aliments.
«Les inspecteurs sont vraiment exigeants. Mais là, tout a été corrigé», assure Vipan Mohan, le propriétaire de ce restaurant Pushap.
Rouille et moisissures
Lors de la dernière inspection, il fallait voir entre autres l’état du hachoir à légumes, dont les pièces étaient rouillées et moisies. Pas étonnant quand on sait que l’évier où l’on avait déposé l’appareil était tout aussi rouillé et couvert de crasse noire et de moisissure.
Les moisissures se retrouvaient jusque dans le frigo, surtout sur les joints d’étanchéité des portes, qui tenaient en place grâce à du ruban adhésif.
Le robot culinaire ne payait pas davantage de mine, collant et plein de résidus d’aliments aussi bien autour qu’à l’intérieur du réservoir.
Et le four ne semblait pas avoir été récuré depuis une mèche, si l’on se fie à l’épaisse couche de résidus calcinés qu’on trouvait sur ses surfaces, mais aussi sur les boutons de contrôle, ce qui donne une idée de l’état des mains des cuisiniers.
Huit mois avant cette visite, la responsable du service des inspections, Myrto Mantzavrakos, avait exigé une rencontre avec le propriétaire pour lui expliquer les bonnes façons de faire. Elle l’a aussi averti qu’elle pouvait suspendre son permis en cas de récidive.
Une menace qui n’a pas été mise à exécution. Il faut dire que certains des points négatifs remarqués à l’inspection précédente avaient été corrigés.
♦ Il faut attendre plusieurs mois après une infraction pour qu’un juge entende la cause et rende sa sentence. Les détails de ces jugements ont été obtenus à la suite d’une demande d’accès à l’information.
Extraits du rapport
« Les pièces du hachoir étaient rouillées avec des traces de moisissure » – Les inspectrices
- Nettoyage général à effectuer.
- Hachoir à légumes rouillé et couvert de moisissures.
- Torchons sales utilisés pour nettoyer les surfaces.
