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Jean-Paul L'Allier: l’honnête homme est mort

Jean-Paul L'Allier
Jean-Paul L'Allier SIMON CLARK/JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI


Jean-Paul L'Allier est mort d’une infection au cœur.

Ce bel homme fut toute sa vie guidé par son cœur et son intelligence sensible.

Ancien ministre de la Culture dans le gouvernement de Robert Bourassa, longtemps maire de la Ville de Québec qui s’est métamorphosée sous sa gouverne, Jean-Paul L'Allier fut un amoureux transi du Québec, de sa femme Johanne Mongeau, de la langue française qu’il honorait en la parlant et l’écrivant avec tant d’élégance, de nuance, de raffinement et d’humour. Ses deux fils ne pouvaient rêver eux d’un modèle plus inspirant.

Il avait une vision de la culture qu’il plaçait au cœur de son engagement politique. Et c’était un honnête homme. Ce défenseur de la justice sociale a rêvé d’un Québec libéré de ses démons, de ses faiblesses, de ses complexes. C’était aussi un homme bon. Sa tendresse pour les Québécois fut indéfectible jusqu’à son dernier souffle alors que son cœur a cédé sous les assauts de l’infection. On pourrait même écrire que de façon symbolique il a trop aimé son pays ce qui a usé son cœur.

Et on peut croire que les défaites référendaires, entre autres, avaient provoqué des déchirures en lui fragilisant son cœur de patriote et d’homme aux valeurs morales admirables.

Il existe des êtres dont on sent que la disparition nous appauvrit collectivement. Jean-Paul L'Allier appartient à cette trempe d’hommes.







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