25 révélations de la femme de François Legault sur la politique et son mari
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Comme le vieil adage le dit: «derrière chaque grand homme se trouve une femme.» Isabelle Brais, l’épouse du chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, s’est ouverte sur la réalité d’être la femme d’un politicien, lors d’une entrevue au 98,5 fm avec Paul Arcand.
Dans cette entrevue, Mme Brais a affirmé adorer la politique et avoir des opinions très arrêtées sur certains sujets, ce qui crée parfois des mésententes avec son mari. La femme du chef de la CAQ ne ferme pas non plus la porte à, un jour, avoir plus qu'un simple rôle de «conseillère sur l’oreiller»...
Voici 25 révélations d’Isabelle Brais sur la politique et son mari
1) Elle ne souhaiterait pas se présenter comme députée. «Il y a assez d’une personne en politique dans la famille et ça me confinerait à un seul comté alors que là, je peux aller un peu partout et être utile un peu partout.»
2) «Je suis une conseillère d’oreiller, une conseillère personnelle. C’est sûr qu’on parle tout le temps de politique. On aime ça la politique alors on en parle.»
3) Lorsque François Legault était ministre de l’Éducation il est arrivé quelques fois qu’Isabelle Brais ne fût pas d’accord avec lui, notamment sur la question de la réforme scolaire. «Des fois on débat. C’est arrivé souvent que je ne sois pas d’accord avec certaines affaires. Moi, mes opinions sont assez arrêtées.»
4) «Les désaccords arrivent moins avec la CAQ. C’est un parti qui me convient.»
5) «Les soirs d’élections, c’est difficile. Je dirais que ce sont les moments les plus difficiles pour moi parce que je prends ça bien à coeur.»
6) «J’ai vraiment un problème avec les soirées électorales et les résultats des élections. Mais je ne me fâche pas. Je demeure positive. J’ai confiance en mon mari.»
7) «C’est un battant. C’est mon Rocky Balboa. Je ne le vois pas faire autre chose.»
8) «Il veut vraiment. Il sait qu’il est capable de faire quelque chose d’important pour le Québec.»
9) «C’est sûr que j’ai un rôle d’encouragement, mais c’est aussi ça être mariés, c’est de s’encourager l’un et l’autre. Moi aussi il m’encourage. On fait une équipe.»
10) «Je suis une nationaliste économique. J’ai des bottes faites au Québec, des jeans faits au Québec. J’essaie toujours d’acheter d’abord au Québec quand c’est possible.»
11) «Pauline Marois est une femme que je respecte beaucoup et qui a un coeur grand comme la planète. C’est une grande dame.»
12) «Je trouve que les gens sont très cyniques à l’égard de la classe politique parce que derrière la politique, il y a des gens. Il y a des familles. [...] On est dans une ère de médias ouverts et de liberté d’expression. Tout le monde a le droit de dire ce qu’il veut, mais c’est sûr que parfois ça m’agace.»
13) «Si mon mari n’était pas en politique, j’aimerais m’occuper des jeunes. Si j’avais la possibilité, j’aiderais tous ceux qui sont dans la rue et j’essaierais d’ouvrir une école spécialisée pour eux.»
14) «Le gaspillage de talent, ça me rend malade. Il y a des jeunes qui n’ont pas eu la chance de mes enfants et je ne trouve pas ça juste.»
15) «J’aimerais vraiment, par exemple, faire quelque chose pour les décrocheurs. S’ils décrochent, c’est qu’on ne leur a pas proposé quelque chose qui les allume.»
16) «C’est sûr que moi je pense que je serais capable [d’être une conseillère formelle pour François Legault s’il devient premier ministre]. En éducation, j’aimerais faire quelque chose de ce côté-là. Mais on verra...on dit ça souvent chez nous "on verra"!»
17) «C’est sûr que j’aimerais avoir un rôle. Je ne voudrais pas juste lui attacher ses souliers et faire des bye bye.»
18) «Je pense qu’il est encore difficile pour une femme de trouver sa place en politique.»
19) «À partir du moment où les femmes ont la responsabilité de leurs enfants, et excusez-moi, mais ce sont encore les femmes qui ont cette responsabilité, alors c’est difficile....À moins d’avoir une assistante.»
20) «Il faudrait que toutes les femmes aient une assistante ou un assistant pour s’occuper de leurs affaires et pour les appuyer dans leur rôle de mère, parce que c’est un travail à temps plein.»
21) «La différence entre une femme et un homme en politique c’est que les femmes ont moins une attitude de combattante. Des hommes en politique, c’est comme des combats de coqs.»
22) «Je pense que les femmes [en politique] sont capables de plus d’entraide.»
23) «Je crois qu’il faudrait qu’on s’entraide beaucoup plus.»
24) «Ce n’est pas que le gouvernement qui doit s’occuper des enfants. C’est aussi la communauté et l’entourage.»
25) «Je ne serais pas députée pour la CAQ, parce que ça serait bien épouvantable pour un caucus que je sois députée», a-t-elle conclu en pouffant de rire.