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Des expériences ludiques et étranges



Combattre des zombies, devenir apprenti Ninja, se faire enfermer dans une prison ou nager avec des sirènes ne sont pas des expériences banales. Le comédien Olivier Morin a pourtant vécu tout ça, et plus encore, sur le tournage de la nouvelle série documentaire Parconaute, diffusée à compter du 1er mars, à 19 h, à TV5.

Le concept de cette série est de faire ­découvrir des parcs thématiques inusités et originaux. «C’était comme un rêve d’enfant de faire le tour du monde pour aller visiter des parcs thématiques, qui sont différents des parcs d’amusement, a dévoilé l’animateur. Chaque émission est orientée autour d’un thème, qui se ­décline sur deux parcs.»

Le premier épisode explore, par exemple, le monde imaginaire des ­sirènes, avec la visite de deux parcs ­américains, le Weeki Wachee Park et le Theater of the Sea. «Je ne suis pas ­particulièrement attiré par les sirènes ou même par la natation, mais l’expérience de nager avec une queue de sirène est quand même quelque chose d’inusité», précise le comédien.

Dans l’épisode suivant, on change ­complètement d’univers, alors qu’Olivier Morin va plonger dans le climat hostile des camps de travail soviétiques, avec un séjour dans une prison de Lettonie et dans un Soviet Bunker de Lituanie. «Il y a un côté effarant et étonnant de voir des gens faire la file pour aller se faire traiter comme des moins que rien, par exemple. Mais l’idée du parc thématique est souvent liée à une expérience, une excitation de faire quelque chose qui sort de ­l’ordinaire, qui relève de l’adrénaline.»

Didactique

Le but de Parconaute n’est pas seulement de faire vivre l’expérience du parc, la série prolonge le sujet en faisant une enquête sur les motivations des visiteurs. «On rencontre des spécialistes qui connaissent chacune des thématiques abordées pour expliquer comment on prend une proposition thématique ou ­culturelle, et comment on la transforme en parc. Dans celui sur les cowboys, par exemple, on va aller chercher d’où vient leur histoire, qu’est-ce qu’ils représentent dans notre culture, la place du ­héros... Mais on se demande aussi qu’est-ce qu’on va chercher en participant à ce genre d’expérience.»

Olivier Morin va également aller à la rencontre des gens qui travaillent dans ces parcs originaux, et qui sont souvent eux-mêmes des passionnés. «Quand on est allés au parc de Dolly Parton, Dollywood, au Tennessee, c’était incroyable. Les gens parlaient d’elle avec les larmes aux yeux. Pareil pour ceux qui travaillent dans des parcs d’horreur. En Angleterre, on a rencontré une famille qui travaille pour un parc de zombies. Leur maison et toutes leurs activités sont organisées ­autour de la figure du zombie. C’est assez curieux, mais il y a aussi un intérêt à ­découvrir pourquoi ils en sont venus là.»

Étrange

Olivier Morin confie qu’il y a aussi des expériences qui l’ont laissé songeur et circonspect, comme la visite du Royaume des petites personnes, en Chine. «C’est une énigme morale pour moi. C’est très confrontant d’aller voir une espèce de zoo humain. En même temps, c’est différent de notre grille de lecture occidentale. Pour eux, le nanisme est une tare. Les gens de petite taille sont ostracisés, ils ne peuvent pas avoir de travail, car c’est ­synonyme de malchance. Ils viennent donc vivre dans ce parc de leur plein gré, où ils ont un sentiment de communauté. Mais ça reste dérangeant pour nous et, sincèrement, je ne sais toujours pas quoi penser de cette expérience.»


La première saison de Parconaute va visiter seize parcs thématiques en huit épisodes d’une heure, et une ­seconde saison a déjà été commandée par le diffuseur.

 







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