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80 000$ pour prendre l’océan

Éric Tabardel veut participer à la Transat Québec Saint-Malo en juillet

Éric Tabardel tente de tout mettre en œuvre pour assurer sa participation à la neuvième Transat Québec Saint-Malo, qui prendra son envol le 10 juillet.
Éric Tabardel tente de tout mettre en œuvre pour assurer sa participation à la neuvième Transat Québec Saint-Malo, qui prendra son envol le 10 juillet. PHOTO COURTOISIE


C’est officiel, un skipper québécois est inscrit à la Transat Québec Saint-Malo, qui se mettra en branle en juillet.

Toutefois, le voilier d’Éric Tabardel risque de ne jamais prendre le départ si le Madelinot ne rassemble pas le budget nécessaire pour cette éprouvante traversée de l’Atlantique.

Celui qui avait pris part à la Transat en 2012 se prépare de nouveau à diriger l’équipage du Class40 Bleu à bon port. La date limite d’inscription initiale (reportée mercredi au 30 avril) a été respectée, mais un menu détail reste à régler.

«Même si je suis inscrit, ça ne signifie pas que je vais trouver l’ensemble du financement pour participer», a-t-il nuancé, mercredi.

«À ce stade-ci, on a reçu l’appui d’une compagnie et l’aide de quelques amis. Mais juste avec l’aide des particuliers, on ne ramasserait que 5 à 10 % du budget nécessaire, si on se base sur notre budget de 2012. C’est difficile, car ça demeure un sport méconnu et ce n’est pas comme si on pouvait faire une collecte de fonds de charité», a-t-il expliqué. Et le budget en question, ce n’est pas de la petite bière. Pour boucler la traversée sans surplus et «en un morceau», il faut dénicher la coquette somme de 80 000 $.

Investissements

Son voilier Bleu, Éric Tabardel l’a construit de ses propres mains, en 2006. Il navigue depuis, mais tout n’est jamais au beau fixe.

«Par exemple, il faudrait commander une nouvelle voile et idéalement, on doit l’avoir deux mois avant le départ. Il y a toutes sortes d’investissements dans le genre auxquels il faut penser.

«En 2012, avec toutes les difficultés qu’on a connues, on voulait juste finir la Transat. La performance était secondaire, car l’équipage possédait très peu d’expérience. Cette fois, on aimerait non seulement y participer, mais faire mieux. On connaît bien nos faiblesses et on sait quoi attaquer», a expliqué celui qui avait terminé 16e sur 20 participants en Class40, il y a quatre ans.

Il s’agissait du meilleur résultat pour un Canadien.

 







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