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Horreurs aux sushis

Deux restaurants japonais reçoivent une amende pour leur insalubrité



Deux restaurants de sushis de Montréal ont reçu une amende le même mois pour des problèmes de coquerelles et de propreté. L’un d’entre eux a même été fermé.

Le Japon Sushi Bar de l’arrondissement Saint-Laurent était tellement infesté de coquerelles le 20 novembre 2014 que deux inspectrices de la Ville de Montréal ont imposé sa fermeture une journée pour éviter des problèmes de santé à leurs clients et donner le temps au restaurateur de se débarrasser de la vermine.

Plus d’un an plus tard, un juge de la Cour municipale a imposé une amende de 1750 $ au propriétaire du commerce japonais situé au 1320, boulevard Marcel-Laurin.

Les blattes semblaient avoir pris le contrôle de la cuisine. Sur le comptoir de préparations des sushis, des coquerelles sont tombées simplement en déplaçant un papier d’aluminium.

D’autres coquerelles regardaient s’il n’y avait pas de quoi manger autour des assiettes propres pour les clients, autour du lave-vaisselle et sur le plancher, entre les tables de préparation de la cuisine.

Plusieurs autres infractions constatées au Japon Sushi Bar n’ont pas conduit à une amende. Par exemple, des crevettes, du crabe et du saumon traînaient à plus de 20 °C alors qu’ils auraient dû être rangés au frigo. Et plusieurs équipements étaient sales, dont la machine à glace où on pouvait voir des traces de moisissures.

«C’est une vieille bâtisse mal entretenue par le propriétaire qui a créé ce problème de coquerelles. Tout a été réglé le jour même», assure Ben Wong, le conjoint de la propriétaire Qi Hua Zhao.

Sushi time insalubre

En mars et avril 2015, le Sushi Time du 4534, rue Wellington s’est fait prendre pour de sérieux problèmes de propreté.

Odeurs nauséabondes sous les planches à découper, moisissures autour de l’évier, crottes de rongeurs sur les étagères.

La situation s’était améliorée en avril, mais pas assez. Le resto a reçu deux amendes de 750 $ et 900 $ le 18 janvier dernier.

«Les inspecteurs sont revenus quelques mois après, et le risque est passé d’élevé à moyen, alors ça va beaucoup mieux», dit la proprio Thanh Truc Tran.


♦ Il faut attendre plusieurs mois après une infraction pour qu’un juge entende la cause et rende sa sentence. Les détails de ces jugements ont été obtenus à la suite d’une demande d’accès à l’information.

 

Extraits du rapport du Japon Sushi Bar

« Présence de blattes vivantes dans l’aire de préparation » – Les inspectrices

  • Crevettes, crabe et saumon à plus de 20 °C alors qu’ils doivent être à 4 °C au frigo.
  • Moisissures sur la machine à glace.
  • Frigo et congélateurs sales.

 

Carte interactive

 







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