Des candidats du PQ sur la ligne de départ
Coup d'oeil sur cet article
Geneviève Lajoie et Annabelle Blais | Bureau parlementaire et Journal de Montréal
Véronique Hivon se présentera lundi comme la candidate de la convergence des forces souverainistes dans la course à la direction du Parti québécois.
La députée de Joliette prend ses rivaux de vitesse. Elle sera lundi midi la première à se lancer officiellement dans l’aventure. Elle peut déjà compter sur l’appui d’au moins quatre députés (Carole Poirier, Sylvain Pagé, André Villeneuve et Claude Cousineau) qui seront à ses côtés pour l’occasion, selon nos informations.
Coiffée du slogan «Faisons-nous confiance», la campagne de Mme Hivon se déclinera en quatre couleurs «estivales».
La mère de la Loi sur les soins de fin de vie veut attirer des «gens de différentes tendances, de différents points de vue» et de différents partis politiques, précise-t-on dans son entourage.
Quatre grands thèmes seront développés durant sa campagne, de même que quatre «groupes de raisons pour rebâtir le projet souverainiste», nous dit-on.
La députée de Joliette souhaite redonner ses lettres de noblesse à l’action politique et s’attaquer au cynisme de la population envers ses institutions. «La confiance, c’est la première pierre d’assise, le premier jalon pour pouvoir reconstruire un projet politique», insiste-t-on dans le clan Hivon.
Cloutier, Ouellet, Marceau et Aussant
Pour sa part, Alexandre Cloutier lancera officiellement sa campagne jeudi ou vendredi, probablement. Sur sa page Facebook, il a déclaré ce week-end être arrivé à une décision et qu’il ferait une annonce «prochainement».
Martine Ouellet ne devrait pas tarder non plus. Elle sera de passage à la Maison du développement durable à Montréal lundi matin, pour une annonce économique, selon son attaché Patrick Ney. Il souligne que la date de cet événement était prévue depuis deux semaines et qu’une annonce sur une éventuelle candidature n’était pas à l’ordre du jour pour demain. «Mais la réflexion va bon train», dit-il.
Nicolas Marceau envisage lui aussi de se lancer dans la course.
Aussant s’explique
Jean-Martin Aussant, lui, a senti le besoin de revenir sur les nombreuses informations qui ont circulé à son sujet au cours de la semaine dans un billet publié sur Facebook, dimanche.
L’ancien péquiste, aujourd’hui directeur du Chantier de l’économie sociale, affirme que ses obligations familiales expliquent en partie pourquoi il a choisi de passer son tour.
On comprend aussi, à la lecture du billet, qu’il nourrit encore des insatisfactions face à son ancienne formation politique qu’il accuse de manquer de leadership dans le projet souverainiste.
«Ajuster son message selon les sondages du moment ou remettre à la population la responsabilité du leadership sur une cause en particulier équivaut à une abdication de ce leadership», ajoute-t-il.