/news/politics
Navigation

Des candidats du PQ sur la ligne de départ

Véronique Hivon ne s’était pas portée candidate à la direction du PQ l’an dernier pour des raisons familiales. Elle avait donné son appui à Alexandre Cloutier.
Photo d'archives Véronique Hivon ne s’était pas portée candidate à la direction du PQ l’an dernier pour des raisons familiales. Elle avait donné son appui à Alexandre Cloutier.

Coup d'oeil sur cet article

Geneviève Lajoie et Annabelle Blais | Bureau parlementaire et Journal de Montréal

Véronique Hivon se présentera lundi comme la candidate de la convergence des forces souverainistes dans la course à la direction du Parti québécois. 

La députée de Joliette prend ses rivaux de vitesse. Elle sera lundi midi la première à se lancer officiellement dans l’aventure. Elle peut déjà compter sur l’appui d’au moins quatre députés (Carole Poirier, Sylvain Pagé, André Villeneuve et Claude Cousineau) qui seront à ses côtés pour l’occasion, selon nos infor­mations.

Coiffée du slogan «Faisons-nous confiance», la campagne de Mme Hivon se déclinera en quatre couleurs «estivales».

La mère de la Loi sur les soins de fin de vie veut attirer des «gens de différentes tendances, de différents points de vue» et de différents partis politi­ques, précise-t-on dans son entourage.

Quatre grands thèmes seront développés durant sa campagne, de même que quatre «groupes de raisons pour rebâtir le projet souverainiste», nous dit-on.

La députée de Joliette souhaite redonner ses lettres de noblesse à l’action politique et s’attaquer au cynisme de la population envers ses institutions. «La confiance, c’est la première pierre d’assise, le premier jalon pour pouvoir reconstruire un projet politique», insiste-t-on dans le clan Hivon.

Cloutier, Ouellet, Marceau et Aussant

Pour sa part, Alexandre Cloutier lancera officiellement sa campagne jeudi ou vendredi, probablement. Sur sa page Facebook, il a déclaré ce week-end être arrivé à une décision et qu’il ferait une annonce «prochainement».

Alexandre Cloutier avait terminé deuxième dans la course à la chefferie du PQ, il y a un an. Notre premier sondage Léger, publié vendredi, le place en tête de pelo­ton.
Photo d'archives
Alexandre Cloutier avait terminé deuxième dans la course à la chefferie du PQ, il y a un an. Notre premier sondage Léger, publié vendredi, le place en tête de pelo­ton.

Martine Ouellet ne devrait pas tarder non plus. Elle sera de passage à la Maison du développement durable à Montréal lundi matin, pour une annonce économique, selon son attaché Patrick Ney. Il souligne que la date de cet événement était prévue depuis deux semaines et qu’une annonce sur une éventuelle candidature n’était pas à l’ordre du jour pour demain. «Mais la réflexion va bon train», dit-il.

Martine Ouellet était la seule femme de la dernière course. Elle avait terminé 3e avec 13,3 % des voix. Son entourage indi­que qu’elle fera connaître ses intentions sur la présente course sous peu.
Photo d'archives
Martine Ouellet était la seule femme de la dernière course. Elle avait terminé 3e avec 13,3 % des voix. Son entourage indi­que qu’elle fera connaître ses intentions sur la présente course sous peu.

Nicolas Marceau envisage lui aussi de se lancer dans la course.

Aussant s’explique

Jean-Martin Aussant, lui, a senti le besoin de revenir sur les nombreuses informations qui ont circulé à son sujet au cours de la semaine dans un billet publié sur Facebook, dimanche.

Jean-Martin Aussant n’est pas prêt à effectuer un retour en politi­que. Il invoque notamment des raisons familiales. Selon notre sondage il était au 3e rang dans les intentions des votants du PQ.
Photo d'archives
Jean-Martin Aussant n’est pas prêt à effectuer un retour en politi­que. Il invoque notamment des raisons familiales. Selon notre sondage il était au 3e rang dans les intentions des votants du PQ.

L’ancien péquiste, aujour­d’hui directeur du Chantier de l’économie sociale, affirme que ses obligations familiales expliquent en partie pourquoi il a choisi de passer son tour.

On comprend aussi, à la lecture du billet, qu’il nourrit encore des insatisfactions face à son ancienne formation politique qu’il accuse de manquer de leadership dans le projet souverainiste.

«Ajuster son message selon les sondages du moment ou remettre à la population la responsabilité du leadership sur une cause en particulier équivaut à une abdication de ce leadership», ajoute-t-il.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.