«Tant qu'à mourir, il vaut mieux mourir dans les airs que sur terre!» - Thérèse Lévesque, parachutiste de 101 ans
Elle veut battre un record en 2017 et devenir la personne la plus âgée à sauter
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À peine quelques secondes après avoir complété son deuxième saut en parachute depuis qu’elle a 100 ans, Thérèse Lévesque songeait déjà à battre l’an prochain le record de la personne la plus âgée à sauter dans le vide.
Mme Lévesque n’a pas eu froid aux yeux en demandant à nouveau à la direction de sa résidence de lui réserver un saut en parachute, pour ses 101 ans.
«Tant qu'à mourir, il vaut mieux mourir dans les airs que sur terre!» dit Mme Lévesque, qui a sauté pour la première fois en 2005, à l’âge de 90 ans.
La dame qui est née le 27 mai 1915 a trois sauts à son actif et n’entend pas s’arrêter là.
Elle espère battre l’an prochain le record Guinness établi en 2014 par le Québécois Armand Gendreau, qui avait sauté du haut des airs à 101 ans.
«J’espère sauter chaque année. Tout le temps qu’il me reste à vivre, je veux sauter, et j’espère qu’il m’en reste encore beaucoup», confie la dame originaire de Montréal.
Sur les réseaux sociaux, la centenaire a impressionné, ému et amusé des milliers d’internautes qui ont salué son courage à la suite d’une publication du comédien Guillaume Lemay-Thivierge, propriétaire de l’école de parachutisme Voltige, où elle a réalisé son saut.
«Vous êtes formidable, bravo!» a même écrit l’artiste.
L’aventure dans l’âme
Aventureuse de nature, Mme Lévesque assure ne pas avoir hésité une seconde lorsqu’elle est montée à bord de l’avion le 20 juillet dernier.
«Je n’ai pas eu peur du tout, j’étais seulement fébrile. Disons qu’il y avait de la fébrilité dans l’air», rigole-t-elle.
Mme Lévesque raconte avoir l’impression de voyager lorsque vient le temps de «s’envoyer en l’air» et de voler pendant quelques secondes.
«Je voulais sauter parce que ça permet tout simplement de voir le paysage d’un point de vue différent», dit-elle.
Même si plonger dans le vide est une demande assez inusitée, la direction des Résidences le jour et la nuit de Mascouche n’a pas hésité à exaucer le vœu de sa résidente.
«Les gens nous demandent un gâteau, des fleurs ou un repas, mais un saut en parachute, c’était la première fois l’an dernier. On a été surpris, mais on voulait lui faire plaisir, alors on a tout fait pour pouvoir la combler», mentionne Frédérique Gorak Savard, adjointe à la direction de la résidence.
D’ici l’an prochain, Mme Lévesque entend se garder en santé pour obtenir l’autorisation du médecin et ainsi plonger une fois de plus, et surtout briser le record.