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Une chimie à l’attaque chez les Carabins

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Le talent du quart Samuel Caron n’est plus un secret pour personne. Photo JOEL LEMAY


L’unité offensive des Carabins de l’Université de Montréal roule à plein régime depuis le début de la campagne. Plusieurs facteurs expliquent cette séquence incroyable qui a permis aux Bleus de conserver leur fiche immaculée.

Le talent certain du quart Samuel Caron, qui dirige l’attaque de brillante façon cette saison, n’est plus un secret pour personne. Les porteurs de ballon ont aussi grandement contribué au succès de l’équipe, qui a inscrit pas moins de 183 points à ses trois dernières sorties.

«Je pense qu’il y a un synchronisme en place, pas seulement entre le quart-arrière et les receveurs, mais aussi toute la ligne à l’attaque et nos porteurs de ballon», a analysé le chef d’orchestre des Bleus, Danny Maciocia.

«Tous les joueurs ensemble, on a une chimie qui s’est créée depuis le camp en mars, a souligné le porteur Gabriel Parent. On a vraiment une grande profondeur, peu importe la position.»

Compétition à l’interne

Cette profondeur force tous les joueurs à se dépasser à l’entraînement. La formation montréalaise compte actuellement cinq porteurs parmi les 10 meilleurs au Québec au chapitre des verges au sol par match. Sean Thomas-Erlington, Asnnel Robo, Khalil Kerr, Gabriel Parent et Julien Choquette-Daigneault ont tous fait de l’excellent travail lorsqu’ils ont été envoyés sur le terrain, ce qui constitue un beau «problème» pour tout entraîneur.

«Ce sont tous des excellents porteurs, a souligné Maciocia. Au début de chaque semaine, on parle de compétitionner pour un poste sur les 48 joueurs qui vont s’habiller pour le prochain match. Cette compétition force tout le monde à travailler très fort, pendant toute la semaine.»

«C’est toujours difficile d’en habiller cinq, mais personne n’est blessé présentement. On est vraiment chanceux d’avoir l’opportunité de choisir.»

Parent est d’avis que son équipe mise sur le meilleur demi offensif du circuit.

«Sean [Thomas-Erlington] est probablement le meilleur au Québec, peut-être même au pays, a-t-il avoué. C’est un gars ultra complet, donc nous, les autres porteurs, on veut juste lui ressembler, travailler aussi fort que lui. Notre grande profondeur, c’est vraiment une de nos forces. Si quelqu’un se blesse ou peu importe, on sait que le gars en arrière peut faire la différence.»

Pas une minute de moins

L’importance de fournir un effort soutenu pendant 60 minutes, peu importe le pointage, revient chaque semaine dans le discours de Maciocia. Les Gaiters de Bishop’s, les Stingers de Concordia et les Axemen d’Acadia l’ont constaté au cours des dernières semaines.

«On ne regarde pas le pointage, on regarde seulement ce que nous on veut faire, a expliqué Parent. On sait que notre défensive accorde le moins de points possible et nous, en attaque, on veut faire le plus de points possible. On veut juste jouer notre “game’’ pendant un 60 minutes complet.»

«L’an passé, on avait de la misère à jouer pendant 60 minutes et ça nous a coûté cher à la Coupe Vanier.»

 







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