Le couple qui aurait utilisé leur enfant reste en dedans
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Le couple de Québec accusé d’avoir utilisé une enfant de 11 ans comme jouet sexuel en plus de la «prêter» à un couple d’amis pour qu’il fasse de même devra rester détenu pendant toute la durée des procédures judiciaires.
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Soupçonnés d’avoir prêté une enfant de 11 ans à un couple d’amis de Saint-Lin–Laurentides pour qu’elle serve d’objet sexuel en échange de leur fillette de 7 ans, une femme de 23 ans et un homme de 36 ans tentaient de recouvrer leur liberté vendredi.
L’enquête préliminaire a permis d’en apprendre plus sur les circonstances de ces présumées agressions, mais le tout a été frappé d’une ordonnance de non-publication.
Confiance du public
Après une courte délibération, le juge Gilles Charest a estimé que la confiance du public serait minée s’il acceptait de remettre en liberté les deux accusés.
«Vous remettre en liberté sous la loupe du citoyen raisonnable et bien informé contribuerait, j’en suis certain, à miner la confiance du public dans l’administration du système de justice», a estimé le juge.
Ainsi, les accusés, dont on ne peut divulguer le nom pour protéger l’identité des victimes, resteront détenus pendant les procédures. S’ils étaient reconnus coupables, ceux-ci sont passibles d’une peine d’emprisonnement minimale de 5 ans de prison.
Le couple « maudit » aussi en cour
De leur côté, le couple de Saint-Lin–Laurentides était également de retour en cour à Québec pour des accusations similaires à celui de Québec, soit incitation à des contacts sexuels et agressions sexuelles avec la participation d’une autre personne.
L’homme de 30 ans a renoncé à son enquête préliminaire alors que sa conjointe de 29 ans tentera de retrouver sa liberté dans les prochains jours. Ceux-ci font toutefois également face à des accusations à caractère sexuel dans Lanaudière.
Cette histoire d’horreur avait été médiatisée en juillet dernier lors de l’arrestation du couple «maudit» de Saint-Lin–Laurentides pour des gestes sexuels à l’endroit de leur enfant.
Une analyse informatique avait ensuite permis de faire le lien avec les accusés de Québec.