Les coups de coeur de Phil Grisé
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Phil Grisé n’a rien d’un entrepreneur classique à cravate. Avec ses cheveux tressés en rasta et toujours vêtu d’un t-shirt, il est à la tête de dix boutiques Empire, de deux bars et du restaurant Cinko à Montréal. Dans ses temps libres, l’homme d’affaires se passionne pour la musique, les bolides de luxe et la bonne bouffe. Se qualifiant de bon vivant, il partage avec nous plusieurs de ses coups de cœur en ville.
D’abord, j’aime le restaurant Bon Vivant qui appartient à l’un de mes amis. Que voulez-vous, j’aime encourager mes proches! C’est un endroit où l’on trouve une superbe ambiance et un service clientèle personnalisé. De plus, la bouffe est excellente. J’y suis tellement bien reçu. Il y a aussi Le Niji situé au Dix30. Si je devais mourir demain matin, c’est là que je mangerais mon dernier repas. Quand tu connais les spécialités du resto, c’est incroyable! Je suis connu pour avoir un appétit d’ogre et j’ai déjà commandé pour des centaines de dollars de sushis, tellement c’était bon!
Je ne prends pas seulement un verre! Quand la soif est au rendez-vous, je vais aux endroits qui jouent le style de musique que je veux écouter. Je vais donc aux endroits où mes DJ favoris travaillent. Les bars comme le Flyjin et le Joverse sont des endroits qui me ressemblent sur le plan des goûts musicaux.
L’activité préférée?
Sans aucun doute, écouter de la musique. Je fais beaucoup de route pour mon travail et je passe beaucoup de temps à écouter des chansons dans ma voiture. J’aime beaucoup le house et le hip-hop, donc je vais prioriser des mixtes et les podcasts. Parfois, lorsque j’ai envie de me changer les idées, j’écoute un mix de heavy metal composé des classiques des années 1980 et 1990.
Une adresse secrète à découvrir?
Le restaurant Junior des frères Flores, sur la rue Notre-Dame Ouest. Depuis quelques mois, l’endroit fait beaucoup jaser. Le concept du food shack sur le bord de la route aux Philippines fait vraiment l’authenticité du resto. C’est un lieu vraiment sans prétention. De plus, y manger ne coûte pas cher. Il y a les dimanches Kamayan où la bouffe est servie sur les feuilles de palmiers et que tu dois manger avec tes mains. C’est vraiment cool.
Le Festival MURAL et le week-end de la Formule 1. J’ai toujours été un fanatique de graffitis et d’art urbain. Ce festival a réussi à jumeler cette forme d’art avec certaines soirées de spectacles qui sont de bon goût. Puis, ma passion des voitures explique mon intérêt pour la fin de semaine du Grand Prix. Les voitures, la vitesse et le vrombissement des moteurs sont tous des éléments qui me fascinent.
Un endroit où s’entraîner?
Au bar! Non, c’est une blague! Plus sérieusement, je ne m’entraîne pas de façon assidue, mais j’aime quand même faire de la planche à roulettes et de la planche à neige, lorsque mon corps me le permet. Suite aux nombreuses blessures que j’ai subies au fil des années, je suis parfois limité.
Si j’étais maire de Montréal, je...
Je ficherais patience aux gens qui ont des chiens qui ont l’air méchant, mais qui dans le fond ne le sont pas. Je trouve que c’est un peu poussé. Je connais des gens qui possèdent des pitbulls et ce sont les bêtes les plus gentilles. J’en connais d’autres, par contre, qui sont des chiens autres que des pitbulls et qui sont entraînés pour tuer. On ne peut pas se fier à la race spécifique d’un chien pour le bannir.
Le plus beau souvenir à Montréal?
Lollapalooza en 1994. C’est l’ancêtre du festival Osheaga. C’est un des premiers festivals extérieurs de musique au parc Jean-Drapeau. C’était mythique. J’étais un adolescent qui vivait la musique avec mes amis. Il y avait les Beasties Boys, Greenday, A Tribe Called Quest. C’était fou!
Un mot pour décrire Montréal?
C’est une merveille!