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Le cœur ou la raison?

Radulov fera face à un choix compliqué

Alexander Radulov
Martin Chevalier / JdeM Alexander Radulov

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«Je suis content d’être ici. Je suis heureux de faire partie de cette équipe, même si nous avons perdu.»

Alexander Radulov a aimé sa saison à Montréal. Il a dit se plaire dans l’uniforme du Canadien malgré la déception de cette sortie ­expéditive.

Mais la question lui a été posée à peine quelques instants après l’élimination du Canadien, alors que le deuil venait à peine de commencer.

Le discours sera-t-il le même lorsque le directeur général d’une autre formation lui fera miroiter quelques millions de dollars ­supplémentaires le 1er juillet?

Au moment de commenter son entente avec le Canadien, l’été dernier, Radulov avait déclaré: «J’aime Montréal, je connais la franchise, c’est l’équipe avec le plus grand nombre de conquêtes de la coupe Stanley. J’aime la ville pour ma famil­le, pour mon enfant.»

Est-ce que tout cela pèsera encore dans la balance lorsqu’un des homolo­gues de Marc Bergevin tentera d’attirer le joueur russe avec une offre à long terme?

Probablement pas. Surtout s’il s’agit d’une formation qui aspire réellement à la coupe Stanley.

Marché peu attrayant

L’attaquant, qui soufflera ses 31 bougies le 5 juillet, a touché 5,75 millions $ au cours de la ­campagne qui vient de se terminer.

Un bon retour sur l’investissement pour Bergevin qui aura, au bout du compte, mis la main sur le joueur le plus électrisant de son équipe en saison régulière et le plus productif en séries ­éliminatoires.

Par conséquent, peut-il se permettre de perdre ses services? D’autant plus que le marché des joueurs autonomes sera le moins attrayant des dernières années.

Le manque de talent offensif ­disponible créera deux problèmes.

Les prétendants seront nombreux à courtiser les Radulov, T.J. Oshie, Patrick Eaves, Justin ­Williams et Martin Hanzal.

Si Bergevin ne peut convaincre le Russe de rester, il aura de la difficulté à trouver un joueur ­équivalent.

Amour inconditionnel?

De plus, le clan Radulov étant au courant de ce fait, il risque de profiter de la surenchère pour faire augmenter sa valeur.

On sait que Radulov est à la recherche d’un pacte de longue durée et qu’il aimerait toucher un ou deux millions de plus que ce que lui ­rapporte son présent contrat.

Les deux parties auront fort probablement de la difficulté à trouver un terrain d’entente. À moins que l’amour de Radulov pour Montréal et pour le Canadien soit inconditionnel.

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