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14 déclarations inquiétantes de Guillaume Latendresse sur sa vie après les commotions

Le chandail de Guillaume Latendresse (22) a été retiré par les Voltigeurs de Drummondville le 7 janvier 2017.
Le chandail de Guillaume Latendresse (22) a été retiré par les Voltigeurs de Drummondville le 7 janvier 2017. Photo Agence QMI, Joel Lemay


La vie et la personnalité de l'ancien hockeyeur Guillaume Latendresse ont drastiquement changé pour le pire en raison des nombreuses commotions cérébrales qu'il a subies au cours de sa carrière dans la LNH. 

Latendresse s'est livré au micro du 98,5 FM mercredi matin comme il ne l'avait jamais fait auparavant. L'ancien choix de deuxième tour du Canadien en 2005 était reçu à Puisqu'il faut se lever pour discuter de la commotion cérébrale subie par Sidney Crosby dimanche.

Rapidement, la discussion a bifurqué vers l'expérience personnelle de Latendresse, dont le quotidien n'est plus le même à la suite des multiples coups à la tête encaissés durant sa carrière. 

Voici quelques-unes des réponses les plus frappantes de l'ancien numéro 84 du Tricolore:

«Ma tête est rendue tellement fragile. Je joue des fois avec mes amis au hockey pis même ça, c'est rendu stupide de le faire. Parce que je me mets tellement en danger. Si je tombe dans bande, je perds toute.»

«L'année passée, je me suis cogné en jouant à la Wii avec mon gars, pis pendant un mois de temps, j'ai perdu la mémoire de ce dont je parlais en ondes (à RDS). Si la personne à côté de moi parlait trop longtemps, j'oubliais ce que j'allais dire.»

«Y'a 2-3 jours je me suis cogné la tête en mettant ma fille dans le véhicule. Ça fait trois jours que je dors environ 12 heures par jour. Je fais des siestes de quatre heures l'après-midi. J'ai des maux de tête, j'ai mal aux yeux, j'ai le goût de vomir juste parce que je me suis cogné un petit peu.»

«Je vis avec de l'anxiété, du stress, des maux de tête, de la fatigue. Faut que je dorme un huit heures, sinon j'ai de la misère à fonctionner dans ma journée. Normalement, c'était jamais ça moi-là. Guillaume Latendresse se levait le matin, c'était de bonne humeur. La vie est belle. Aujourd'hui, c'est différent un petit peu.»

«Si j'arrête trop sec en véhicule, j'ai des maux de tête.»

«Une des parties de ma personnalité qui a changé beaucoup, je deviens fâché plus rapidement, moins patient.»

Sur le hockey:

«Moi j'en ai eu six dans mes trois dernières années. J'avais 26 ans quand j'ai arrêté de jouer pis les docteurs me disaient: "Faut au moins minimalement que tu prennes un an ou deux de pause avant de penser à rejouer au hockey" pis regarde, ça fait trois ans et demi pis je suis pas correct pantoute

«J'ai pris un an et demi de temps des antidépresseurs. J'étais pas capable d'embarquer sur la glace sans prendre de tylenol.»

«J'appelais ma blonde entre les périodes parce que j'avais mal à la tête. Je pleurais pis j'avais de la misère à jouer parce que j'étais plus capable m'endurer.»

«Si j'en parlais à quelqu'un, après, c'était fini ma carrière. Personne n'allait me resigner.»

«J'embarquais avant la game et je me disais: “Si je me fais frapper et je tombe en plein centre, je deviens légume. J'ai deux enfants”.»

«Ce qu'il faut que les athlètes on comprenne, c'est que je ne suis plus comme ça. Pis la nouvelle personne que je suis devenue, c'est ça. Pis apprends à vivre avec au lieu. Sois la meilleure personne que tu peux être dans les nouvelles normes que t'as.»

«Je pense que c'est les joueurs qui doivent se mettre des limites, mais c'est difficile quand t'es dedans.»

«Des fois je me dis: “Tabarouette, est-ce que j'aurais dû arrêter un ou deux ans avant pis sauver quelques symptômes”.»

 







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