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Condon impressionné par Fleury

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Marc-André Fleury est un compétiteur acharné. « Il n’abandonne sur aucune rondelle », fait d’ailleurs valoir son ex-coéquipier Mike Condon. Photo AFP


OTTAWA | Lorsqu’il s’est amené au camp du Canadien en septembre, Mike Condon était loin de se douter qu’il atteindrait, huit mois plus tard, la finale de l’Association de l’Est dans l’uniforme des Sénateurs.

Il se doutait probablement encore moins qu’il aurait à faire un léger détour par ­Pittsburgh en cours de route.

«Écoute, les Penguins et les Sénateurs se retrouvent en finale de l’Est. J’ai joué pour les deux équipes. Je suis clairement le dénominateur commun», a lancé le gardien dans un grand éclat de rire, assis en compagnie du représentant du Journal de Montréal.

Réclamé au ballottage le 11 octobre, l’Américain a agi à titre d’adjoint de Marc-André Fleury pendant les six premiers matchs de la saison. Le temps, en fait, que Matt Murray se remette de la fracture à une main subie à la Coupe du monde.

L’énergie pure de Fleury

Pendant ce bref séjour, il a vu de l’action pendant seulement 20 minutes. Venu en ­relève à Fleury lors d’un match à Nashville, il a repoussé les sept tirs qu’il avait affrontés.

Ces quelque trois semaines dans l’organisation des Penguins lui ont tout de même permis de faire connaissance avec le gardien sorelois.

Il a admis avoir été impressionné par son esprit compétitif.

«Il n’abandonne sur aucune rondelle. Il plonge alors que vous pensez que le but est ouvert, a déclaré Condon. C’est difficile pour un tireur, car il ne sait jamais quel genre d’arrêt il lui réserve.»

«Il peut même faire des glissades avec les deux jambières sur le même côté! Comme Andy, a-t-il lancé, pince-sans-rire, en pointant Craig Anderson, son voisin de casier. Dis Andy, tu vas nous faire ce genre d’arrêts, hein?»

«Oui! Et attention à mes harponnages», a répliqué le gardien partant des ­Sénateurs.

Cette camaraderie et cette atmosphère légère qui régnaient chez les hommes masqués des Sénateurs à une trentaine d’heures du premier affrontement, Condon les a également notées dans celui des Penguins.

«Marc-André a un plaisir fou à jouer au hockey. Malgré la situation dans laquelle il se trouvait, il souriait tout le temps. Il faisait des acrobaties avant et après les entraînements. D’ailleurs, même dans les pratiques, il plonge pour arrêter toutes les rondelles. C’est de l’énergie pure», a ­décrit l’ancien portier du Canadien.

Conseils superflus

Condon a beau n’avoir porté les couleurs des Penguins que pendant trois semaines, il a tout de même eu le temps d’affronter les Crosby, Malkin, Kessler et compagnie de façon régulière. Toutefois, cela n’en fait pas, selon sa propre vision de la situation, un expert.

«J’ai eu le temps de voir un peu les tendances de chacun de leurs joueurs. Mais ce n’est sans doute rien de bien différent de ce qui se retrouve dans le rapport des dépisteurs, a souligné Condon.

«De toute façon, Andy n’a pas besoin de mes conseils pour savoir de quelle façon ces gars agissent en se présentant devant le filet. Ça fait environ 15 ans qu’il joue dans cette ligue», a conclu Condon, avant de ­s’enquérir du temps qu’il ferait à Pittsburgh.

Nuageux jusqu’à lundi, mon Mike. Et pas assez chaud, encore, pour jouer au golf.







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