Bon départ pour les Carabins
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Il aura fallu seulement quelques minutes aux Carabins de l’Université de Montréal pour se mettre en marche et ne plus jamais regarder derrière eux, dans un gain convaincant de 37-19 face aux Stingers, vendredi soir, sur le campus de l’Université Concordia.
Les protégés de Danny Maciocia n’ont pas été en mesure d’aller chercher la verge manquante sur un troisième essai, lors de leur première séquence offensive ce qui a permis aux locaux d’inscrire les trois premiers points de la soirée.
Cette avance n’a toutefois pas tenu longtemps.
Le receveur de passes Raphaël Major-Dagenais s’est fait connaître des centaines de partisans habillés en bleu, bien que le duel était disputé en territoire hostile.
Le joueur de deuxième année a atteint la zone payante pour la première fois de sa carrière universitaire sur une longue passe très précise de Samuel Caron.
Major-Dagenais a ajouté six points de plus au tableau, lors du troisième quart, à la suite d’un jeu truqué sur les unités spéciales qui a porté le pointage à 37-6, après le converti.
Caron a également repris exactement là où il avait laissé en 2016. Il a démontré toute sa précision et son calme à plusieurs reprises.
Kevin Kaya et Régis Cibasu ont eux aussi capté des passes en territoire ennemi.
Les Stingers en arrachent
Malgré une offensive mature et un quart-arrière de premier plan en Trenton Miller, les Stingers ont peiné à conserver le ballon.
Miller a rejoint Jarryd Taylor sur 52 verges pour l’un des seuls moments de réjouissance de son unité en première demie. Le porteur Jean-Guy Rimpel a quant à lui franchi la ligne des buts deux fois au quatrième quart, à la suite de courses d’une verge.
Deux botteurs
Malgré l’expérience et la régularité de Félix Ménard-Brière la saison dernière, c’est Louis Philippe Simoneau qui s’est chargé des bottés de placement.
Ménard-Brière a pour sa part effectué les dégagements et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a rien perdu de sa puissance, repoussant les Stingers profondément dans leur territoire, lorsqu’il en avait l’occasion.