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Mete: un défenseur moderne

« Je regarde des défenseurs comme Sami Vatanen, Ryan Ellis et Torey Krug. » – Victor Mete

Camp recreus Canadiens
Victor Mete est l’un des plus beaux espoirs du Canadien à la ligne bleue. Photo Martin Chevalier


TORONTO | Au repêchage de 2016 à Buffalo, Trevor Timmins avait décrit Victor Mete comme le Samuel Girard de la Ligue de hockey junior de l’Ontario. À cette époque, on croyait la comparaison un brin exagérée.

Le Canadien avait Girard en haute estime à cet encan, mais le petit défenseur des Cataractes de Shawinigan a finalement revêtu, au deuxième tour (47e), la casquette et le chandail des Predators de Nashville.

Avant même le début du repêchage, Marc Bergevin avait brisé le plan de Timmins en échangeant les deux choix de deuxième tour de l’équipe aux Blackhawks pour obtenir l’ailier Andrew Shaw. Une transaction qui risque de ne pas passer à l’histoire.

Le Tricolore a opté pour un plan B lors du quatrième tour en misant sur Mete, un petit défenseur des Knights de London. Si Timmins a souvent passé dans le beurre au cours des dernières années, il a peut-être frappé un circuit avec cette sélection.

Mete fait maintenant partie des plus beaux espoirs de l’organisation. Après Noah Juulsen, le choix de premier tour de l’équipe en 2015, il est le défenseur avec le plus grand potentiel. Le CH avait un joyau en Mikhaïl Sergachev, mais le Russe poursuit maintenant sa carrière à Tampa Bay depuis l’échange de Jonathan Drouin.

« C’est une bonne nouvelle puisqu’il y a maintenant un défenseur de moins à devancer », a dit Mete au sujet de la perte de Sergachev.

Déjouer les sceptiques

À 5 pi 9 po et 181 lb, Mete n’a rien d’un géant. Mais il fait oublier sa petite stature par sa grande rapidité et sa lecture du jeu. À sa troisième saison l’an dernier avec les Knights de London, il a attiré les regards avec 44 points (15 buts, 29 passes) en seulement

50 rencontres. Il a aussi terminé l’année avec un dossier de +36.

Pour lui, ce n’était toutefois rien d’exceptionnel.

« Je suivais ma route, a-t-il expliqué. J’ai toujours eu confiance en mes moyens. Je voulais devenir un défenseur de près d’un point par rencontre. Je suis arrivé proche de cet objectif. »

Mete ne croit pas que sa taille l’empêchera d’atteindre la LNH.

« Je regarde des défenseurs comme Sami Vatanen, Ryan Ellis et Torey Krug, a-t-il répliqué. Ils sont tous de petits défenseurs, mais ils jouent de grands rôles. À une certaine époque, les recruteurs ne regardaient même pas les défenseurs de moins de 6 pieds. C’est différent maintenant. Il y a plus de place pour des joueurs comme moi.

« J’ai souvent entendu que j’étais trop petit pour passer au niveau suivant, a-t-il continué. Mais j’ai toujours réussi à faire mentir mes détracteurs. Au repêchage, je savais que je n’étais pas pour sortir au premier tour, je n’avais pas le physique de l’emploi. Je veux me servir de ça comme motivation. »

L’influence de Bouillon

À l’intérieur de l’organisation, Mete n’aura pas à chercher trop loin pour trouver un bon modèle.

« J’ai eu plusieurs bonnes discussions avec Francis Bouillon, a mentionné l’Ontarien. Il m’a souvent rappelé que la grosseur du cœur est plus importante que la grandeur ou le poids. J’étais vraiment heureux quand il a accepté un poste à temps plein avec le Canadien comme entraîneur responsable du développement des joueurs. Il servira de professeur pour les jeunes défenseurs de l’organisation. »

À 19 ans, Mete retournera pour une autre saison avec les frères Hunter à London. Il aura aussi comme objectif de gagner un poste avec l’équipe canadienne en vue du Championnat du monde junior qui se déroulera à Buffalo. Avec Équipe Canada, il pourrait fort bien jouer à la pointe en supériorité numérique avec Girard.







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