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L’ultra-trail: un style de vie

L’ultra-trail: un style de vie
Photo d'archives

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À son arrivée à Montréal il y a quatre ans, Mathieu Blanchard n’était pas un adepte de la course à pied.

Comme tout le monde, le Français de 29 ans a commencé sur le bitume. Ce n’est que l’an dernier que la course en sentier l’a piqué au vif.

Il y a exactement un an, il participait à l’Ultra-Trail Harricana dans Charlevoix et gagnait l’épreuve des 80 kilomètres. Sa coéquipière, Marianne Hogan, est une athlète endurcie issue du triathlon et du monde de la course à pied qui s’est expatriée au Colorado pour s’adonner pleinement à sa discipline.

Ils se sont rencontrés cette année à la Trail Academy de Salomon. Les deux coureurs ont été sélectionnés pour représenter l’équipe Salomon en Europe.

Une aventure comme la réputée

TransAlpine Run ne se prépare pas à la dernière minute. Avant de se lancer dans les sentiers sinueux en montagne à l’assaut des sommets enneigés, il faut avoir l’étoffe d’un coureur de fond.

Chez les « ultra-trailers », la course est un mode de vie. Il faut mêler la course au flot d’activités quotidiennes. Il faut aussi s’alimenter sainement et profiter d’un sommeil réparateur.

Au travail à la course

Mathieu s’entraîne près de deux heures par jour, à raison de six jours par semaine. Sa méthode ?

« Pour me rendre au travail, je cours. J’habite près de la station de métro Sherbrooke et je me rends à mon bureau à Saint-Laurent en traversant le mont Royal, explique l’ingénieur de formation. C’est environ 14 km. Je franchis ça en une heure et je reviens chez moi le soir de la même manière. Je le fais quatre fois par semaine.

« C’est même plus vite que le transport en commun, ajoute-t-il avec sarcasme. Ça me prendrait au moins 90 minutes. »

Les week-ends, il part à l’aventure dans les sentiers des Cantons-de-l’Est, du

Vermont ou du Maine. Toutes les raisons sont bonnes pour se rapprocher de la forêt et de la nature.

« Cinquante kilomètres, c’est tranquille, s’exclame-t-il. C’est comme une longue randonnée, mais c’est plus vite qu’à la marche. J’aime la nature. Je suis aimanté à la forêt. Les courses d’ultra-trail me permettent d’y passer plus de temps. C’est aussi un dépassement de soi. »

Après la plus belle épopée de sa vie, il a déjà encerclé la prochaine épreuve. Amoureux de voyages et d’aventures, il devrait participer à la course Trans Martinique, en décembre.

Course TransAlpine

7 jours

267,4 kilomètres

15 556 mètres de dénivelé positif

4 pays (Allemagne, Autriche, Suisse, Italie)

Plus longue étape : 46,5 km

Point culminant de passage : 2 886 mètres

Chrono de Marianne et Mathieu : 32 heures, 46 minutes et 24 secondes

Qu’est-ce qu’une course ultra-trail ?

Très longue course en nature en suivant un parcours balisé de plus de 42 ou 80 kilomètres.

Le trajet doit être plus long qu’un marathon (42,2 km). Il peut être réalisé en plusieurs étapes.

Équipement

  • Souliers de course tout-terrain
  • Vêtements adaptés aux conditions climatiques, résistants à la pluie
  • Vêtements chauds isolants
  • Gants et tuque
  • Contenant pour la nourriture/boisson
  • Bonbonne d’eau de 1,5 litre
  • Trousse d’urgence
  • Montre GPS

 

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