Parlons de limite de vitesse
Coup d'oeil sur cet article
Je ne suis pas sûr que rouler à pas de tortue tel que le stipulent les nouvelles limites de vitesse dans certaines artères de Montréal soit le meilleur moyen pour améliorer la sécurité dans diverses zones du parcours urbain.
Au contraire. Je prends pour exemple la vitesse maximale imposée par la ville de Brossard dans le secteur écolier du Boulevard de Rome, qui est sous haute surveillance par les policiers de l’endroit.
Le fait de rouler ultra lentement incite à porter son attention sur autre chose que la conduite, ne serait-ce que de laisser son esprit vagabonder, en dehors de la tâche à accomplir. Je passe souvent à cet endroit et je me surprends moi-même à faire un brin de ménage de ce qui traîne sur le siège du passager et ailleurs. Essayez de rouler à 30 km/h juste pour avoir une idée de la lenteur que cela représente.
À lire aussi: Limites de vitesse: à bas la supposée tolérance
Trop vite
Le cas contraire existe où des limites encore plus basses devraient être érigées. Personnellement, j’ai toujours une sainte peur quand je vois des voitures rouler à 50 km/h ou plus dans des rues bordées de voitures stationnées de chaque côté. J’ai toujours la frousse de voir surgir un enfant courant après son ballon ou autre jouet en perdition. Voilà un extrême danger qui exigerait un plus grand contrôle de la vitesse.
C’est sans compter sur les conducteurs qui roulent plus vite que les autres sans se soucier de la vitesse permise. Je n’en reviens pas de constater à quel point les Québécois conduisent mal et souvent dans des voitures suicidaires.
Quand reviendrons-nous aux inspections obligatoires des voitures qui affichent 80 000 kilomètres ou plus? C’est là une autre question sur laquelle nous aurons l’occasion de revenir.