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Galchenyuk: la clé

Galchenyuk: la clé
Ben Pelosse / JdeM


Le rendement d’Alex Galchenyuk durant le camp d’entraînement faisait jaser jusqu’à ce que l’énigmatique attaquant sorte de sa coquille en fin de première période du dernier match préparatoire, enregistrant un but sur un tir très précis et préparant celui d’Andrew Shaw de superbe façon.

Le numéro 27 a réservé son meilleur effort du camp pour la fin. Sacré Alex! Il a le don de vous forcer à modifier une chronique.

Je m’apprêtais à poser la question suivante à nos lecteurs: où se trouve donc la place de Galchenyuk dans la composition des lignes d’attaque du Canadien?

«C’est décourageant. Il semble régresser au lieu de progresser, me soulignaient des observateurs sur la galerie de la presse, avant ce match contre les Sénateurs. Il est tout mêlé sur la patinoire. S’il continue dans la même voie, il ne terminera peut-être même pas la saison à Montréal.»

Le match a mal débuté pour Galchenyuk, coupable d’une pénalité pour avoir fait trébucher un rival sur la mise au jeu initiale. Les Sénateurs ont marqué pendant qu’il était au cachot.

Pour ce dernier match préparatoire, Claude Julien a choisi de placer Galchenyuk aux côtés de Phillip Danault et d’Andrew Shaw, une première depuis le début du camp. Et les choses ont enfin cliqué.

On peut reprocher des tas de choses à Galchenyuk, notamment au sujet de son éthique de travail, mais le fait demeure qu’il est bourré de talent et qu’il peut faire une différence entre une bonne et une mauvaise saison pour le Canadien. Il peut même représenter la clé.

S’il pouvait marquer 30 buts comme il l’a fait il y a deux ans, l’attaque du CH se porterait tellement mieux. Trente buts, c’est possible, même en ne faisant pas partie du premier trio, car Julien fera appel aux services de Galchenyuk à la droite de Max Pacioretty et de Jonathan Drouin lors des attaques massives.

Avec le talent qu’il possède, Galchenyuk est censé rendre meilleurs ses compagnons de trio. Il n'est pas censé produire l’effet contraire.

«Galchenyuk a de la misère à s’adapter à ses compagnons de ligne, me soulignait Guy Carbonneau avant le match, à la sortie de l’assemblée annuelle des Anciens Canadiens. On voit de plus en plus de duos dans la LNH. Chez le Canadien, il y aura ceux formés de Pacioretty-Drouin, de Danault-Shaw, de Plekanec-Hudon ou Plekanec-Lehkonen. J’aimerais bien qu’on en trouve un dans lequel Galchenyuk excellerait.»

Mete est prêt selon Brisebois

L’autre épineuse question chez le Canadien est de savoir qui formera une paire avec Shea Weber cette saison, maintenant qu’Andreï Markov a choisi de poursuivre sa carrière dans la KHL.

Carbonneau est d’avis que Weber doit se préparer à avoir plusieurs partenaires parce qu’il n’y a aucun défenseur dans la formation qui peut jouer 30 minutes par match, comme il le fait.

«Selon l’allure de la rencontre, Victor Mete et Karl Alzner peuvent remplir cette tâche, a-t-il dit. David Schlemko pourrait aussi représenter un candidat.»

Patrice Brisebois s'attend à ce que Mete amorce la saison avec le Canadien.

«J’avais moi aussi 19 ans à mes débuts avec le CH en 1990-91, a-t-il rappelé. Mete a un talent certain et il pourrait le développer en jouant aux côtés de Weber. Shea ne manquerait pas de l’aider sur tous les plans.

«Il est certain que la perte d’Andreï Markov est lourde, a ajouté Brisebois. Le Canadien savait à quoi s’attendre de sa part, année après année. J’aime bien l’acquisition d’Alzner. Il est assurément un meilleur défenseur qu’Alexei Emelin.»

 







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